Neil Young Archives

Je me rappelle que le Vol. 1 m'avais scotché notamment avec sa profusion de matériel vidéo et du coup j'étais un peu déçu que ce deuxième volume n'ait rien à proposer en vidéo.

Homme de peu de foi.

Le nombre de versions alternatives et d'inédits magnifiques est hallucinant. Même les versions alternatives valent le détour, parfois même sont meilleurs que les versions officiellement publiées, d'une manière générale largement aussi bonnes. Donc même en enlevant tous les trucs qu'on a déjà par ailleurs dans les albums officiels, la somme des inédits et alternatives et surtout leurs valeurs est extraordinaire, largement à la hauteur de la légende du bonhomme.

En vrac, et de mémoire : Greensleves, The losing end (live), Long walk home (ici intitulée Letter from Nam'), Last dance (ici Monday Morning), The Bridge, Goodbye christians on the shore, Speakin' out jam, Winterlong, Bad fog of loneliness et j'en passe.

Le Neil aurait largement pu puiser dans ce vivier pour nous refourguer des chefs d'oeuvre entiers en plus d'Homegrown.

Après quelques écoutes de chaque disque (enfin, les nouveaux), je n'aurai pas pu mieux dire que le voisin du dessus !
Tout est bon, la quantité de matos enregistré par Neil Young doit être phénoménale pour qu'il y ait autant de pépites et de versions alternatives à ressortir près de 50 ans après !
Qu'il continue et sorte vite d'autres inédits, moi j'en redemande !

eki a écrit:

Tout est bon, la quantité de matos enregistré par Neil Young doit être phénoménale pour qu'il y ait autant de pépites et de versions alternatives à ressortir près de 50 ans après !

C'est peut-être ça le plus incroyable, c'est qu'il nous a balancé tous ses fonds de tiroir, il ne reste plus rien à découvrir, de ces années, il était alors à un tel niveau d'inspiration,
Mais on voit aussi ce qu'on a perdu : tout le monde à cette époque est au même niveau : l'artiste, les musiciens, les techniciens (ce son, pour tous en général), la prod', le matos, le public ( ), les fans .

Quand même, NY Shakespeare a-t-il un intérêt après le Massey hall ?
Même époque, même set list...

Quant à Rust bucket...c'est la tournée de chauffe de weld ...donc weld en moins bien.
Et les archives vol 2...du pain béni mais avec 3 disques préalablement sortis .

Il nous prend quand même un peu pour des vaches à lait...

Rester dans l'histoire ?... Le syndrôme Hendrix (sans Hendrix)... Sans dec la plupart de ses opus studio suffisent à en faire un génie ! Même attitude chez Robert Fripp.

Deux inédits NON inclus dans le Vol 2 des Archives de TRES HAUTE VOLEE :
Barefoot Floors (une berceuse) 1974

Mellow my mind (banjo & dobro EN STUDIO) 1973

Le son mes amis, les chansons sont phénoménales mais le son c'est une merveille, même dans ses derniers enregistrements il a pas ce son

sly a écrit:

C'est peut-être ça le plus incroyable, c'est qu'il nous a balancé tous ses fonds de tiroir, il ne reste plus rien à découvrir, de ces années, il était alors à un tel niveau d'inspiration,

Sauf erreur, Barefoot Floors j'en n'en avais jamais écouté une note, c'est un vrai inédit non ? Quel son effectivement !
Et cette version de Mellow My Mind ! Ca ressemblait à quoi ce type d'enregistrement, il y a des photos de ce genre de sessions en duo avec Ben Keith ?

Finalement, ils avaient des doubles fonds ses tiroirs

et la version officielle de Shots en solo en 78 (j'entends pas trop de différence avec la version que l'on connaît depuis des années mais bon) :