MIRROR BALL décembre 2011

Neil Young
Mirror Ball


Song X
Act Of Love
I'm The Ocean
Big Green Country
Truth Be Known
Downtown
What Happened Yesterday
Peace And Love
Throw Your Hatred Down
Scenery
Fallen Angel

Neil Young: guitar, pump organ, vocal
Jeff Ament: bass
Stone Gossard: guitar
Mike McCready: guitar
Jack Irons: drums
Brendan O'Brien: guitar, piano, vocal
Eddie Vedder: vocal

Recorded at Bad Animals, Seattle, Jan. 26-27 and Feb. 7 & 10, 1995
Produced by Brendan O'Brien
Released on Aug. 7, 1995

à l'époque de sa sortie, il me semble que j'avais pas encore plongé complètement dans la discographie du père Neil, si bien que je ne connaissais que très peu d'albums (genre "unplugged", "sleeps with angels", "tonight's the night")

bon disque mais qui laissera toujours une impression d'acte manqué : Neil voulait bosser avec Nirvana mais n'en aura pas eu l'occasion et du coup, on se retrouve avec Pearl Jam qui n'est quand même pas le meilleur groupe du monde

et puis on se doute que ça aurait sans doute mieux sonné avec Crazy Horse

mais bon, le disque est là et il n'est pas mauvais

il y a quand même un morceau qui se détache grandement du lot, c'est "I'm the ocean", magnifique, bancal mais qui emporte tout sur son passage

j'aime bien les courts morceaux à l'orgue qui reprennent les mélodies de "I'm the ocean" (pour "fallen angel") et "big green country" (pour "what happened yesterday")

Un album qui me reste inconnu à ce jour ! à découvrir donc (surtout ce I'm The Ocean)
(je suis bien contente de savoir que je n'ai pas encore complétement exploré la disco de Papi Neil )

C'est un bon disque. Bien meilleur que ce qu'il nous apporte actuellement. Cela dit, ce n'est pas non plus un chef-d'oeuvre, la production notamment, me laisse perplexe quand il m'arrive (rarement) de le réécouter

c'est vrai que ce disque a un petit coté "ça aurait pû être top mais c'est juste pas mal".
Par contre, I'm the ocean est un grand titre. Je n'ecoute quasiment plus cet album mais pas un mois ne se passe sans ecouter I'm the ocean. Dans mon top 10 de Neil.

davcom a écrit:

C'est un bon disque. Bien meilleur que ce qu'il nous apporte actuellement. Cela dit, ce n'est pas non plus un chef-d'oeuvre, la production notamment, me laisse perplexe quand il m'arrive (rarement) de le réécouter

Il faut bien le dire !

J'aime beaucoup l'énergie qui s'en dégage, certes, c'est un peu touffu, mais c'est un son qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, j'apprécie notamment qu'on entende la piano participer d'un tel rock aussi énergique en économisant un max, et le fait que l'enregistrement débute avant le début de la chanson et finisse après, j'adore, c'est comme si on était dans le studio avec les mecs.
Et le peu de parole que je comprend dans cet album (i'm the ocean) correspond tout à fait au décalage des générations sur ce disque.
L'autre grand titre est Throw your hatred down.
J'aime aussi l'omniprésence du pump organ. Cet instrument se marrie tellement bien avec le style de Neil : des chansons qui paraissent sans âge, plus elle sont fragile et plus c'est vrai.
Et la guitare du Neil là-dessus est toujours aussi fabuleuse.

ça fait longtemps que je n'ai pas posté qqchose sur ce forum ! J'aime moi aussi l'énergie que s'en dégage (meilleurs morceaux : act of love, I'm the ocean, throw your hatred down).
Puis j'ai un très bon souvenir de leur concert (NY avec PJ) au festival Pukkelpop en Belgique le 25/08/1995. Ils avaient tous une patate d'enfer sur scène, ce jour là !

Goo a écrit:

(je suis bien contente de savoir que je n'ai pas encore complétement exploré la disco de Papi Neil )

il y a des choses qu'il ne faut mieux pas découvrir dans sa disco ....

On m'a présenté ce disque, il y a fort longtemps comme le meilleur de NY. C'est l'un des premiers que j'ai écoutés de lui, j'avais pas vingt ans, et l'association de la fragilité de la voix, des guitares et du pump organ m'ont bluffé.
C'est quand même d'un lyrisme assez génial, pour les morceaux phares.
Alors, nostalgie oblige, il a une place particulière pour moi, mais certaines de vos réserves sont assez justes si on prend un peu de recul.