nouvel album avec le ....

Bon boulot

Ça l'effectue

pas tout écouté mais les 3 premiers morceaux sont vraiment chouettes

ça se gâte un tout petit peu vers la moitié quand les gars commencent un peu trop à jouer "à l'ancienne" alors que ce qui est intéressant c'est à mon avis justement de faire sonner ces classiques comme des morceaux du Horse et pas comme des vieux airs du folklore

mention spéciale aux choeurs juvéniles qui ne sont pas trop envahissants et qui sonnent même vraiment très bien

il y a deux titre un peu faiblard sinon le reste c'est du tout bon

je crains néanmoins que l'enthousiasme de ces premières écoutes s’effrite quand même un peu avec le temps.

Je ne risquerai pas un billet à dire que ce disque continuera à tourner sur ma platine dans 2 piges .... même si il est fort sympathique au demeurant

Crazy Bear a écrit:

je crains néanmoins que l'enthousiasme de ces premières écoutes s’effrite quand même un peu avec le temps.

Je ne risquerai pas un billet à dire que ce disque continuera à tourner sur ma platine dans 2 piges .... même si il est fort sympathique au demeurant

bah,tu disais pire avec le noise et pourtant il tourne!

nyzwok a écrit:

Crazy Bear a écrit:

je crains néanmoins que l'enthousiasme de ces premières écoutes s’effrite quand même un peu avec le temps.

Je ne risquerai pas un billet à dire que ce disque continuera à tourner sur ma platine dans 2 piges .... même si il est fort sympathique au demeurant

bah,tu disais pire avec le noise et pourtant il tourne!

c'est pas faux !
Le Noise je l'ai effectivement écouté 2/3 fois dernièrement pour me refaire une opinion à froid (une fois la demi déception digérée). J'y trouve de bonne choses tout de même, même si je trouve le concept mitigé !

LWW et FITR ne tourne pas depuis leur sortie (je n'ai même pas LWW en cd).

Crazy Bear a écrit:

LWW et FITR ne tourne pas depuis leur sortie (je n'ai même pas LWW en cd).

moi c'est l'inverse : à l'exception de quelques disques des 80s, "fork in the road" doit quasiment être le seul album de Neil que je n'ai pas en cd

je saurais pas trop dire si le nouveau va me botter longtemps (la première semi-écoute était plutôt rassurante), mais je suis sans doute pas encore très dans un "neil young mood" donc j'attends un peu avant de vraiment me mettre à l'écouter

http://www.spin.com/gallery/old-weird-americana-neil-youngs-strangest-albums

Spin profite de la sortie de "Americana" pour rappeler que Neil n'a pas fait que des "after the goldrush" ou "harvest" mais aussi plein de disques "déroutants" (soit à peu près plus du tiers de la totalité de ses albums quand même)

déroutant, ça veut dire mauvais ?

davcom a écrit:

déroutant, ça veut dire mauvais ?

ils ont mis "dead man", "mirror ball" ou encore "greendale" donc pas forcément des disques catastrophiques (et d'un autre côté, ils ont pas mis "landing on water" -même si perso je l'aime beaucoup-)

Un petit court-métrage à regarder par là...


http://neilyoung.com/

Pat Vurden a écrit:

Un petit court-métrage à regarder par là...


http://neilyoung.com/

40 minutes quand même... on est dans la catégorie moyen-métrage plutôt!

bon j'ai quand même écouté la fin du truc

je suis un peu déçu par "this land is your land", morceau que j'aime bien à la base, mais dont Neil donne une version un peu trop gentille à mon morceau, j'aurais aimé plus de mordant sur celle-là

sinon oui "god save the queen", là aussi il aurait fallu en donner une version complètement revue parce que ça n'a pas grand intérêt en soi

le morceau acoustique est très chouette

enfin bon, y a du bon et du moins bon mais j'ai l'impression que le bon est quand même majoritaire c'est déjà ça

Va falloir que je m'y colle, je n'ai pas eu l'occasion d'y jeter une oreille pour le moment

Une foutue journée harassante, un afterwork bien arrosé et 40 min américanienne (merci pour le lien, pat ). En même temps je découvre l'album, à part Oh Suzanna que j'avais déjà vu dans une animation pédagogique sur l'éducation à la santé des élèves
Le God Save The Queen est vraiment très rasoir en effet, sinon le reste me botte bien. Je vois qu'il y a Stephen Stills crédité pour les choeur dans This Land Is Your Land, sympa même s'il est un peu top guilleret à mon goût (je lui préfère largement la reprise acoustique de Springsteen du Live 75-85). Get A Job et Clementine sont mes préférés, mais le reste est de bon aloi... (pas de morceau acoustique dans ce film)
Un disque qui tournera beaucoup plus que le Noise.
Quant au "long" court métrage, The Artist est passé par là

Il s'éclate bien en tout cas Papy Young... Un vrai gosse !!

ce qu'en pense Pitchfork (qui chronique le disque aujourd'hui et lui donne 6,1, ce qui est pas ma foi pas si mal, je crois que les précédents avaient des moins bonnes notes)


Neil Young's legend has essentially been built through obfuscation; he's accumulated one of the most celebrated yet byzantine songbooks in rock by impulsively shifting course album to album, whether it means periodically alienating fans, band mates, and record labels alike. But when it comes to covering other people's songs, he's an unabashed populist. "Blowin' in the Wind", "All Along the Watchtower", "A Day in the Life", "Sittin' on the Dock of the Bay", "On Broadway", "Four Strong Winds"-- Young is obviously not the sort of artist who selects covers to reveal something new about himself, or to prove how cool his record collection is. Instead, true to his utilitarian ethos, he's more interested in transforming the mythical into the practical, reclaiming once-vital songs that have essentially been overplayed into Muzak and investing them with a new sense of purpose. In Young's hands, the most totemic songs in pop history become more flawed and, as a result, more down to Earth.

For this latest studio album-- the first with Crazy Horse in nine years-- Young applies that logic across an entire record. Americana joins Paul McCartney's Kisses on the Bottom and Iggy Pop's Après in this year's aging-rocker covers-album sweepstakes, though it's less about digging into personal favorites as reclaiming some of the most popular songs ever written. And we're not talking about mere golden oldies here, but ancient public-domain standards that predate the existence of pop radio and the music industry entirely: "Clementine", "She'll Be Coming Round the Mountain", "Oh Susannah", and the like. These aren't songs anyone really listens to anymore, because we don't need to. They're practically part of our collective DNA: songs that you whistle while you work or use to sing your baby to sleep or to entertain impatient kids sitting around a campfire. Invariably, they're also songs whose simple, sing-along melodies obscure the real-life maladies-- poverty, unemployment, lost love, murder, crises of faith-- that originally inspired them over a century ago. As such, Americana isn't so much a covers collection as a concept album in the vein of Nick Cave's Murder Ballads: new variations on age-old themes that still resonate loud and clear today.

Alas, it's also the sort of album where you pretty much know what it's going to sound like just by reading the record's spine and tracklist. What you see is what you you get: old-timey tunes subjected to Crazy Horse's desecrating grungy grind. And given the over-familiarity and brevity of the source material, it's a novelty that wears itself out quickly. While Young and the Horse effectively tease out the unpleasant undercurrents in songs like "Oh Susanna", "Wayfaring Stranger", and "Clementine" (which reinstates the oft-omitted line about macking on the deceased title subject's sister), Americana doesn't so much amount to a caustic commentary on the modern-day American condition as capture a bunch of old pals trying to rediscover their chemistry by sloppily jamming on some standards-- and in some cases, like the repetitious eight-minute trudge through true-crime tale "Tom Dula", driving them into the ground. Compared to his previous state-of-the-nation addresses, Young doesn't so much attack the material as playfully mess around with it; nearly every track here concludes with some cheerful studio chatter that suggests what we just heard was the Horse's first-ever pass at the song. This slackness defines Americana more so than its political intent; as the tracklist moves forward to relatively more recent fare like Woody Guthrie's "This Land Is Your Land" and the Silhouttes' late-1950s standard "Get a Job", you might as well be listening to the Shocking Pinks.

But just as the aforementioned Murder Ballads capped off its orgy of carnage with a surprisingly redemptive cover of Bob Dylan's "Death Is Not the End", Americana boasts a similarly high-concept denouement: Only Young would deign to close out a tribute to the American folkoric tradition with a cover of the British national anthem. Whether it's a backhanded salute to the country that incited the American Revolution in the first place, or simply a sly nod to his own roots in the Commonwealth, Young's "God Save the Queen"-- with its drunken drummber-boy beat, squealing electric-guitar fanfare, and cheeky choral vocal--proves to be just as blasphemous to Britain's most sacred song as the namesake number by his one-time muse Johnny Rotten. It ain't exactly Hendrix doing "The Star-Spangled Banner", but then that's precisely the point: It's Young's way of saying that-- even when you're dealing with another country's intellectual property-- this song is your song, this song is my song.


en gros, pour résumer pour les non-anglophiles, le disque leur fait penser dans sa démarche à "Murder ballads" de Nick Cave qui reprenait lui aussi à sa sauce des vieux classiques de la musique américaine

ils font remarquer que le résultat sonne exactement comme ce à quoi on pouvait s'attendre : des vieux classiques (que personne aujourd'hui n'écoute vraiment parce qu'on les connaît par coeur) repris à la sauce Crazy Horse aka une bande de vieux potes qui s'amusent

je suis pas sûr pour la remarque qui dit que la version de "god save the queen" est aussi blasphématoire que celle des Sex Pistols, mais c'est vrai que ce qui ressort du disque c'est le côté "yo je fais ce que je veux et je joue ces chansons comme si c'était les miennes"

Pitchfork, leurs notes, c'est à s'étrangler de rire.

Dans les 2 sens d'ailleurs.

davcom a écrit:

Pitchfork, leurs notes, c'est à s'étrangler de rire.

Dans les 2 sens d'ailleurs.

ça dépend, c'est parfois très juste mais en effet le plus souvent à côté de la plaque

(6.7 pour le dernier Sun Kil Moon aujourd'hui également... pour le coup je serais assez d'accord)

zwaffle a écrit:

davcom a écrit:

Pitchfork, leurs notes, c'est à s'étrangler de rire.

Dans les 2 sens d'ailleurs.

ça dépend, c'est parfois très juste mais en effet le plus souvent à côté de la plaque

(6.7 pour le dernier Sun Kil Moon aujourd'hui également... pour le coup je serais assez d'accord)

Assez d'accord par rapport à quoi ? à qui ? Sur quoi on se rattache pour mettre des notes à la virgule près ?
La plupart des mags mettent des étoiles, souvent de 1 à 4. C'est plus général, mais ça colle beaucoup mieux à la diversité.

davcom a écrit:

zwaffle a écrit:

ça dépend, c'est parfois très juste mais en effet le plus souvent à côté de la plaque

(6.7 pour le dernier Sun Kil Moon aujourd'hui également... pour le coup je serais assez d'accord)

Assez d'accord par rapport à quoi ? à qui ? Sur quoi on se rattache pour mettre des notes à la virgule près ?
La plupart des mags mettent des étoiles, souvent de 1 à 4. C'est plus général, mais ça colle beaucoup mieux à la diversité.

à partir du moment où on commence à mettre des étoiles ou des chiffres, ça me choque pas de mettre des chiffres derrière la virgule (on met bien des demi-étoiles)

je trouve qu'au contraire, ça précise un peu plus l'appréciation du disque (pour pitchfork en l'occurence) : chez eux, un 7 c'est clairement "bon on est pas encore au chef d'oeuvre mais c'est un bon album, on vous le conseille", un 6 correspond clairement plus à "hum, c'est honorable mais on déborde pas d'enthousiasme non plus"

si l'appréciation est entre les deux ("y a de bonnes choses mais il y a aussi à redire"), préciser la note me paraît normal

la musique c'est avant tout une question de ressenti !
Une note c'est bien trop cartésien pour juger d'un disque

Crazy Bear a écrit:

la musique c'est avant tout une question de ressenti !
Une note c'est bien trop cartésien pour juger d'un disque

A priori je suis d'accord. ça doit juste être un indicateur.

Perso, en ce qui me concerne, pitchfork, c'est les 3/4 du temps portnawak

davcom a écrit:

Crazy Bear a écrit:

la musique c'est avant tout une question de ressenti !
Une note c'est bien trop cartésien pour juger d'un disque

A priori je suis d'accord. ça doit juste être un indicateur.

Perso, en ce qui me concerne, pitchfork, c'est les 3/4 du temps portnawak

oui mais le nawak il est au moins cohérent entre la note et la critique-avec-les-mots