Un peu de lecture

une étude complête sur les dernières populations d'ours en Europe, issue du travail de collectes des spécialistes de la bête pays par pays.

Bien sûr c'est réservé aux fondus des nounours

Ca nous change des extraits proposés par Nyz.

Crazy Bear a écrit:

une étude complête sur les dernières populations d'ours en Europe, issue du travail de collectes des spécialistes de la bête pays par pays.

Bien sûr c'est réservé aux fondus des nounours

Y'a même un chapitre consacré à ta dernière coloscopie ?

nyzwok a écrit:

Crazy Bear a écrit:

une étude complête sur les dernières populations d'ours en Europe, issue du travail de collectes des spécialistes de la bête pays par pays.

Bien sûr c'est réservé aux fondus des nounours

Y'a même un chapitre consacré à ta dernière coloscopie ?

non ça c'est pour l'édition Deluxe

Marrant

je vais attaquer la lecture de cette biographie



pour ceux qui l'igonore, Hainard est un naturaliste suisse (et aussi peintre, dessinateur).
Passionné par la Nature, il a passé sa vie à la dessiner et l'observer.

son livre "Les mammifères d'Europe" fait parti de mes rares livres de chevets, que je relis tel une bible;
c'est une mine d'informations scientifiques sur la morphologie, le comportement des animaux sauvages d'Europe, mais aussi des anecdotes passionnnantes sur ses rencontres, ses affûts.

Un CO tout simplement

Fini ça récemment. Bon début, assez terrible sur le point de vue d'un père un peu paumé sur la mort brutale et accidentelle de son fils de 11 ans.
ça s'effiloche un peu sur la longueur.

voilà mes livres de chevet depuis 1an!

Les instits feraient bien aussi de lire ça

nyzwok a écrit:

voilà mes livres de chevet depuis 1an!

Je voudrais pas être à ta place

Et pourtant y'a des choses très utiles dans la vie de tous les jours et dans le rapport aux autres.

nyzwok a écrit:

Et pourtant y'a des choses très utiles dans la vie de tous les jours et dans le rapport aux autres.

Ah ben ça je n'en doute pas.

Anecdote : Mon collègue, qui est aussi un ami que j'appécie énormément, à commencé à lire des bouquins de psychologie et de pédagogie à partir du moment ou le plus vieux de ses fils est entré dans l'adolescence.

Bon, il aime bien ce genre de trucs, jusque là, pas de soucis.

Puis il a commencé à mettre en pratique ses lectures. Le travail sur soi, la positive attitude, comment réagir de manière rationnelle..........................

Il m'a prêté ses bouquins, que j'ai lu d'un oeil distrait tellement je me faisais chier.

Maintenant, 3 ou 4 années ont passé. J'ai retrouvé mon collègue d'avant. Sans qu'il ne s'en rende compte, il agissait complètement contre nature.

La pratique ne s'acquiert pas que dans les bouquins.

nyzwok a écrit:

La pratique ne s'acquiert pas que dans les bouquins.

Voila. Mais quand je le lui dis, il se vexe. Alors je ferme ma gueule et je laisse faire

excellent Davcom
comme quoi on peut se la péter et être humble quand même

Enfin terminé ce roman, après des débuts difficiles, l'immersion totale fut salvatrice.
Sujet volontairement peu original, à l'aune du titre : un triangle amoureux, sur fond de fin de fac et de débuts dans la vie d'adulte.
Le début m'a paru franchement peu amène. Les romans de facs américaines, j'ai donné (Tom Wolfe) et le tour du sujet semble avoir été fait. De même la satire américaine sur la famille et ses névroses, on connait, Franzen l'a très bien fait récemment.
Ce qui frustre, c'est de voir tant de talent au service d'un propos aussi éculé.
Au bout de 300 pages, quand même, tout décolle. Eugenides prouve qu'il sait construire des personnages forts et surtout combiner un récit avec force et virtuosité. Ellipses et changements de points de vue permettent un parcours kaléidoscopique et particulièrement intense dans l'intimité des individus. La maniaco-dépression vue de l'intérieur est particulièrement bien rendue.
On finit par se dire que ce début s'imposait peut-être pour poser les bases de la frustration des personnages en inadéquation avec leurs aspirations peut-être davantage romanesques, ce qui est le sujet même du livre. Il n'empêche qu'il aurait pu songer à le réduire un peu.

Perso je me suis fait chier. Je l'ai fini, mais à l'arrache

davcom a écrit:

nyzwok a écrit:

La pratique ne s'acquiert pas que dans les bouquins.

Voila. Mais quand je le lui dis, il se vexe. Alors je ferme ma gueule et je laisse faire

Où comment faire taire Davcom

cortez a écrit:

davcom a écrit:

Voila. Mais quand je le lui dis, il se vexe. Alors je ferme ma gueule et je laisse faire

Où comment faire taire Davcom

Cela supposerait que je doive te vexer, et que tu te fâches. Ce dont je n'ai nullement envie

Nulladies a écrit:

Enfin terminé ce roman, après des débuts difficiles, l'immersion totale fut salvatrice.
Sujet volontairement peu original, à l'aune du titre : un triangle amoureux, sur fond de fin de fac et de débuts dans la vie d'adulte.
Le début m'a paru franchement peu amène. Les romans de facs américaines, j'ai donné (Tom Wolfe) et le tour du sujet semble avoir été fait. De même la satire américaine sur la famille et ses névroses, on connait, Franzen l'a très bien fait récemment.
Ce qui frustre, c'est de voir tant de talent au service d'un propos aussi éculé.
Au bout de 300 pages, quand même, tout décolle. Eugenides prouve qu'il sait construire des personnages forts et surtout combiner un récit avec force et virtuosité. Ellipses et changements de points de vue permettent un parcours kaléidoscopique et particulièrement intense dans l'intimité des individus. La maniaco-dépression vue de l'intérieure est particulièrement bien rendue.
On finit par se dire que ce début s'imposait peut-être pour poser les bases de la frustration des personnages en inadéquation avec leurs aspirations peut-être davantage romanesques, ce qui est le sujet même du livre. Il n'empêche qu'il aurait pu songer à le réduire un peu.

moi je suis rentré dedans assez rapidement, c'est plutôt la résolution du truc que j'ai trouvé bien mais sans plus

je me suis jamais ennuyé, Eveguénidess (ouais je fais mon snob, je le prononce à la grecque) a quand même une chouette écriture (je l'ai lu en anglais, je sais pas si la traduction française rend bien), je me dis que ça ferait un chouette film

zwaffle a écrit:

Nulladies a écrit:

Enfin terminé ce roman, après des débuts difficiles, l'immersion totale fut salvatrice.
Sujet volontairement peu original, à l'aune du titre : un triangle amoureux, sur fond de fin de fac et de débuts dans la vie d'adulte.
Le début m'a paru franchement peu amène. Les romans de facs américaines, j'ai donné (Tom Wolfe) et le tour du sujet semble avoir été fait. De même la satire américaine sur la famille et ses névroses, on connait, Franzen l'a très bien fait récemment.
Ce qui frustre, c'est de voir tant de talent au service d'un propos aussi éculé.
Au bout de 300 pages, quand même, tout décolle. Eugenides prouve qu'il sait construire des personnages forts et surtout combiner un récit avec force et virtuosité. Ellipses et changements de points de vue permettent un parcours kaléidoscopique et particulièrement intense dans l'intimité des individus. La maniaco-dépression vue de l'intérieure est particulièrement bien rendue.
On finit par se dire que ce début s'imposait peut-être pour poser les bases de la frustration des personnages en inadéquation avec leurs aspirations peut-être davantage romanesques, ce qui est le sujet même du livre. Il n'empêche qu'il aurait pu songer à le réduire un peu.

moi je suis rentré dedans assez rapidement, c'est plutôt la résolution du truc que j'ai trouvé bien mais sans plus

je me suis jamais ennuyé, Eveguénidess (ouais je fais mon snob, je le prononce à la grecque) a quand même une chouette écriture (je l'ai lu en anglais, je sais pas si la traduction française rend bien), je me dis que ça ferait un chouette film

La trad est bonne.
En revanche, je trouve justement que la force de l'oeuvre est sa dimension littéraire. Un film appauvrirait sans doute le sujet aux éléments purement narratifs qui n'ont sciemment rien d'original.

Un étudiant va passer l'hiver sous une tente dans les rocheuses à surveiller un bassin rempli d'oeufs de saumons.
Un vrai récit tout en simplicité sur l'isolement, la liberté et la vie au grand-air parmi les bêtes sauvages. C'est beau et ça fait du bien.

Un couple en mal d'enfant, la femme trompée, douleur et colère, meurtre, la rédemption...
Ecrit avec style concis et envoutant, des mots puissants des métaphores délicates, c'est magnifique, un pur chef d'oeuvre.

Bon autant dire que j'ai commandé d'autres oeuvres du bonhomme que je ne connaissais pas.

Powderbloom a écrit:

Un étudiant va passer l'hiver sous une tente dans les rocheuses à surveiller un bassin rempli d'oeufs de saumons.
Un vrai récit tout en simplicité sur l'isolement, la liberté et la vie au grand-air parmi les bêtes sauvages. C'est beau et ça fait du bien.

la collection Totem est un vrai bijou chez cet éditeur (Gallmeister) j'aimerais juste qu'ils y incluent plus de sortie de la grande collection nature writting qui côté espace contient de grands livres

Le plus grand criminel de l'histoire replacé dans sa condition d'homme.

Tout de même, quelle(s) vie(s)...Enfant pauvre et battu, séminariste, braqueur, pirate, chef de gang, exilé sibérien, chanteur et poète doué, intelligent et bagarreur, parano et complexé..

Un bouquin à la traduction approximative mais foutrement addictif qui va a l'encontre de certains clichés (notament trotskistes) et étrange sensation que de ressentir empathie et fascination pour le personnage, véritable salopard mais cador des forces obscures.