Neil Young & Crazy Horse Bercy 2013

Bon, en ce qui me concerne, je rejoins - comme toujours - beaucoup Powderbloom.
Comme on se le disait avec ELSD en sortant, le titre de la tournée est quand même bien trouvé : c'est clairement l'alchimie qu'on nous donne à voir, et je retrouvais en direct live parmi les plus beaux passages de l'autobio de Neil qui expliquait comment il enfourchait son cheval avec ses comparses : ces gars-là se font vraiment plaisir, et franchement, c'est là l'intérêt de la musique.
Que NY ne s'adresse pas particulièrement à nous n'a pas d'importance : si c'est, comme pour Los Lobos, pour nous dire que we love France et Paris is a beautiful city, sans déconner...
Mêmes temps forts : la jam délirante et jouissive sur Funckin' up était vraiment d'anthologie, et si on veut comprendre le plaisir et la complicité des gars, y'a pas mieux.
Comme le disait ELSD, les morceaux de PP passent vraiment bien sur scène. Je suis plus que réservé sur le final de Walk like a giant, faut pas exagérer non plus, après un quart d'heure de morceau, une plombe de bruitisme, c'est lourd quand même.
Je suis toujours aussi impressionné par l'état de la voix du pépère. Il arrive, tout vieux et gras, et quand il prend le micro, c'est intact. A ce titre, Heart of gold, quelle moment de grâce, tout de même...
C'est pareil pour la fougue de tous les morceaux, et c'est en ça que j'étais vraiment prêt à mettre le prix pour le voir. Ils donnent tout, et avec enthousiasme.
Effectivement, la demoiselle qui illustrait les paroles de la chanson Singer without a song, c'était franchement dispensable et réellement ridicule.
Le rappel de Keep on rockin on a free world était sympathique, mais je dois dire que j'étais frustré que l'orgue reste collé au plafond, et que j'aurais vraiment préféré qu'on achève sur Hurricane ou Nowhere.
Je garde tout de même un souvenir plus ému de ma première il y a onze ans, peut-être l'effet de surprise de la puissance de la scène, je ne sais pas.
Bref, aucun regrets, et ce matin, mes élèves trouvent que j'ai une drôle de gueule.

lautrec a écrit:

J étais assez prés, à 15 m de la scène. Ca chamtait beaucoup aut
our de moi entre autre des russes je crois qui connaissaient tout oar coeur ! Les 4 avaient l air de s éclater
ensemble ! La partie solo magnifique avec un blowin meilleur sie sur les audio de berlin et hambourg me srmble t il.
Un crazy horse en grande forme et un neil peu loquace mais c rdt secondaire pour moi :
La musique d abord, pas besoin d entendre toutes les dix minutes "are you foing" "i love paris" ou 'putain il gait chaud" !!!
Belle soirée pour moi
vivement londres et nimes (et oui j ai cassé le cochon cette annèe)

Tu y es allé deux fois?

Au troisième rang dans la fosse, grand show, sauvage, électrique, sur qu'il manquai ttruc ou machin comme morceau mais c'est toujours ainsi.

Complicité très forte entre les musiciens, à un moment Frank a enclenché en se marrant une des pédales d'effets du Loner.

Et un sacré final....J'ai fermé le y eux et je me suis souvenu de 1976 et du premier concert à Paris....37 ans après les mecs sont toujours là au top, avec une pêche e tune sauvagerie intacte !

Superbe !

Trés belle rencontre avec Nulladies (ce Monsieur est un seigneur!), on a guetté les autres forumeasters d'aprés les informations qu'ils avaient laissé sur le forum.

Donc, on a trouvé personne.

Et puis on ne comptait pas trop bouger vu que, pour ma part,je n'ai jamais été aussi prêt (on étaient à 10-15m).


Le concert ?


Immense.


Je ne me souviens pas avoir vu le Neil & Crazy Horse avec une telle energie

La mise en place avec les ingés fous et les mécanos en gilets de sécurité et casques jaunes s'activant alors que retentit A Day in the Life.

Jusqu'à la longue descente du micro géant quand soudain, voilà le Neil et les potes qui sont sur scene !


Mince je ne les avais pas vu arriver.


Ils se mettent dos à l'ampli Fender et regardent tous le micro descendre en se marrant et, tiens, la Marseillaise!

Bon, le public a repris son hymne sanguinolant en coeur pendant que ce micro arrive péniblement.

Pendant ce temps les gars prennent leur guitares, se resserent devant Molina déjà installé et boom !

Love & Only Love rugit sous le regard narquois du Neil devant la galére des ingés fous à mettre en place le micro.


J'ai été un peu surpris de la reverb sur la voix et j'avoue qu'il m' fallut tout le morceau pour m'y adapter.

Powderfinger est enchainé directement et là, j'ai pris mon envol et je ne suis pas encore redescendu.


Je rejoins le résumé de Nulladies sauf pour la fin de Walk like a Giant, putain j'étais dedans jusqu'au bout du bout du dernier larsen !

J'avais oublié la demoiselle (charmante par ailleurs) , c'est pour dire...




En ce qui concerne Los Lobos, je ne ferais que citer une phrase entendue pas loin de moi :

"...putain, il joue vachement bien de la batterie le guitariste!.."

Michel a écrit:

Au troisième rang dans la fosse, grand show, sauvage, électrique, sur qu'il manquai ttruc ou machin comme morceau mais c'est toujours ainsi.

Complicité très forte entre les musiciens, à un moment Frank a enclenché en se marrant une des pédales d'effets du Loner.
Et un sacré final....J'ai fermé le y eux et je me suis souvenu de 1976 et du premier concert à Paris....37 ans après les mecs sont toujours là au top, avec une pêche e tune sauvagerie intacte !

Superbe !

Et les coups de pieds au cul sur Fuckin' up, Neil qui injective la salle !!


Tu les a vu en 76...Respect.

A un concert de Neil Young, on peut arriver une heure avant le début du show et se retrouver au quatrième rang dans la fosse, pas de pit, pas de distribution de bracelets après des heures d’attente….un concert normal quoi.
Qui démarre même avant 20 heures avec Los Lobos en première partie, un peu émoussé me semble-t-il, malgré quelques bons moments et bien sur La Bamba en final.
A un concert de Neil Young, on n’applaudit pas les éclairagistes qui grimpent une heure avant le début, mais pendant l’attente un petit jeu théâtral, avec les roadies en combinaison blanche, et un autre qui joue le savant fou et qui ne veut pas ôter les protections des amplis, et puis A Day In the Life résonne, et sur les paroles de Lennon, les protections se lèvent, malgré le savant fou, et Neil, tout en noir avec son chapeau arrive, et La Marseillaise passe dans les amplis, repris à tue-tête par le POPB ;
A un concert de Neil Young, le nombre de musiciens est restreint (quatre) mais on reconnaît distinctement le son et le jeu de chacun, pas de gentil garçon sage qui monte sur scène, pas de requêtes selon le bon vouloir du chanteur, pas de solo sur une jambe, pas de glissade (bâillements).
Le cheval fou a retrouvé son cavalier électrique, le groupe des débuts, les spadassins qui défouraillent et se lancent à fond dans l’arc électrique, plongeant dans le chaudron bouillant du rock’ n’ roll,
Frank Sampedro a un tee shirt à l’effigie d’Hendrix et ce n’est pas un hasard !
Démarrage à 100 à l’heure on fout tous les potos dans le rouge vif, Neil se tient tout près des autres musiciens avançant u micro pour scander les paroles ou déclencher ses pédales d’effets. Déluge de plomb, de solos, de larsen, le groupe est soudé, Ralph cogne sec, Sampedro se marre et défie le loner et Billy supporte le tout avec sa basse . Love And Only Love, Powerfinger, Psychedelic Pill, Walk Like A Giant puis au plancher Et puis, les roadies enfilent un ciré, l’un deux simule le vent en envoie sur la scène des sacs en plastique, un long orage électrique de larsen, ce n’est plus le Prairie Wind mais le Hurricane, sur l’écran géant le petit oiseau sur la guitare, symbole de Woodstcok puis le déluge de pluie Hole in the Sky, saturée, gorgé d’électricité et de larsen, Frank qui appuie sur la pédale d’effets de Neil;
Intermède acoustique, et c’est du lourd, avec Heart of Gold, et Blowin’in the Wind, comme un clin d’œil au Zim qui avait repris Old Man.
Seul morceau à l’orgue Singer Without A Song, peut-être le ventre mou du show, avec une nana qui se promène avec sa valise pour illustrer le propos.
On rebranche les guitares, pour une dernière partie de show d’enfer Cinnamon Girl, Fuckin Up, Mr Soul, la signature de Neil Young avec Hey Hey, My My (Into The Black) et en rappel un autre hymne celui qui sonne comme une invitation à faire péter les murs et les barrières Rockin' In The Free World.
Pas de baratin, pas de comment ça va, il fait dans le genre Dylan mais il se marre quand même un peu plus.
Un instant, j’ai fermé les yeux, 1976, la première venue de Neil et du Crazy Horse à Paris, dans les Abattoirs surchauffés. 37 ans ont passé, pourtant ils sont toujours là, aussi fougueux, aussi électrique, Hey, hey My My R’n’roll is Never Die

Mr. Soul a écrit:

Crazy Bear a écrit:

et pour l'ambiance, voila ce qu'il est dit sur Thrasher Wheat, qui suit une bonne partie des concerts

hot night in Paris. Literally.

Temperatures on the rail were as hot as the night of the music.

For us -- Paris was the best Alchemy show we've seen thus far. That includes the 2012 dates, as well.

The crowd was on fire singing, dancing and hangin on every lyric and note.

The "Rockin in the Free World" finale was a total surprise and blowout and the Paris crowd loved it.

C'est à l'opposé de ce qu'écrit magno

N'importe quoi mdrr doivent bien vendre aussi les majors lol Au 1er rang ok ils étaient chaud mais dans la salle j'ai bougée et personne ne chantait ou ne criait à part moi et mes potes lol

J'étais evidemment pas là pour le public auquel je suis très sensible mais pour Neil of course! 40ans que je l'attendais lol et c'est vrai que c'est un monstre sur scène..l'énergie qu'il dégage encore à son age et sa voix qui n'a pas changé comme au 1er jour c'est incroyable. Mais la salle m'a décue et pourtant je suis rodée coté concerts en tout genre mais bon..bon concert quand meme!

Michel a écrit:

A un concert de Neil Young, on peut arriver une heure avant le début du show et se retrouver au quatrième rang dans la fosse, pas de pit, pas de distribution de bracelets après des heures d’attente….un concert normal quoi.
Qui démarre même avant 20 heures avec Los Lobos en première partie, un peu émoussé me semble-t-il, malgré quelques bons moments et bien sur La Bamba en final.
A un concert de Neil Young, on n’applaudit pas les éclairagistes qui grimpent une heure avant le début, mais pendant l’attente un petit jeu théâtral, avec les roadies en combinaison blanche, et un autre qui joue le savant fou et qui ne veut pas ôter les protections des amplis, et puis A Day In the Life résonne, et sur les paroles de Lennon, les protections se lèvent, malgré le savant fou, et Neil, tout en noir avec son chapeau arrive, et La Marseillaise passe dans les amplis, repris à tue-tête par le POPB ;
A un concert de Neil Young, le nombre de musiciens est restreint (quatre) mais on reconnaît distinctement le son et le jeu de chacun, pas de gentil garçon sage qui monte sur scène, pas de requêtes selon le bon vouloir du chanteur, pas de solo sur une jambe, pas de glissade (bâillements).
Le cheval fou a retrouvé son cavalier électrique, le groupe des débuts, les spadassins qui défouraillent et se lancent à fond dans l’arc électrique, plongeant dans le chaudron bouillant du rock’ n’ roll,
Frank Sampedro a un tee shirt à l’effigie d’Hendrix et ce n’est pas un hasard !
Démarrage à 100 à l’heure on fout tous les potos dans le rouge vif, Neil se tient tout près des autres musiciens avançant u micro pour scander les paroles ou déclencher ses pédales d’effets. Déluge de plomb, de solos, de larsen, le groupe est soudé, Ralph cogne sec, Sampedro se marre et défie le loner et Billy supporte le tout avec sa basse . Love And Only Love, Powerfinger, Psychedelic Pill, Walk Like A Giant puis au plancher Et puis, les roadies enfilent un ciré, l’un deux simule le vent en envoie sur la scène des sacs en plastique, un long orage électrique de larsen, ce n’est plus le Prairie Wind mais le Hurricane, sur l’écran géant le petit oiseau sur la guitare, symbole de Woodstcok puis le déluge de pluie Hole in the Sky, saturée, gorgé d’électricité et de larsen, Frank qui appuie sur la pédale d’effets de Neil;
Intermède acoustique, et c’est du lourd, avec Heart of Gold, et Blowin’in the Wind, comme un clin d’œil au Zim qui avait repris Old Man.
Seul morceau à l’orgue Singer Without A Song, peut-être le ventre mou du show, avec une nana qui se promène avec sa valise pour illustrer le propos.
On rebranche les guitares, pour une dernière partie de show d’enfer Cinnamon Girl, Fuckin Up, Mr Soul, la signature de Neil Young avec Hey Hey, My My (Into The Black) et en rappel un autre hymne celui qui sonne comme une invitation à faire péter les murs et les barrières Rockin' In The Free World.
Pas de baratin, pas de comment ça va, il fait dans le genre Dylan mais il se marre quand même un peu plus.
Un instant, j’ai fermé les yeux, 1976, la première venue de Neil et du Crazy Horse à Paris, dans les Abattoirs surchauffés. 37 ans ont passé, pourtant ils sont toujours là, aussi fougueux, aussi électrique, Hey, hey My My R’n’roll is Never Die

Belle chronique

Vivement Nîmes je que voie tout ça avec mes oreilles !!!!!!!!

cortez a écrit:

Mr. Soul a écrit:

C'est à l'opposé de ce qu'écrit magno

C'est quoi ces Trasher machins ?

Des couillons de fans transis qui ne veulent pas qu'on abime leur idole...

cortez a écrit:

cortez a écrit:

C'est quoi ces Trasher machins ?

Des couillons de fans transis qui ne veulent pas qu'on abime leur idole...

C'est ça qui est flippant avec les forums dédiés. Pas critiquer surtout.

Heureusement, ici, tout le monde, ou presque, a compris que le second degré, c'est mieux, et qu'il y avait de la place pour toutes les musiques.

http://www.parismatch.com/Culture/Musique/Hier-soir-a-Paris-Neil-Young-Crazy-Horse-517690
Pas le temps de lire je file au taf!

Powderbloom a écrit:

http://www.parismatch.com/Culture/Musique/Hier-soir-a-Paris-Neil-Young-Crazy-Horse-517690
Pas le temps de lire je file au taf!

Très bon résumé!

Et voilà pour la version de 12 minutes de Fuckin' up.
bon, le son est assez moisi mais ça donne une idée de l'esprit.

C' est chez moi ou aucune vidéos ne fonctionnent ?

C'est chez toi. En tout cas, pas chez moi.

Moi ça bug au bout de 3 sec.
Mouais... Ça ne m' étonne qu' à moitier, avec mon vieux PC à galène !

c'est vrai que dans le public autour de moi, il y avait des gens peu réactifs sur le début, sans doute étonné d'un prestation aussi brutale (à chaque fois c'est pareil, ils débarquent pour écouter Harvest, et se retrouve la gueule dans le fender deluxe ); mais ça s'est vite débridé je trouve .

cortez a écrit:

cortez a écrit:

C'est quoi ces Trasher machins ?

Des couillons de fans transis qui ne veulent pas qu'on abime leur idole...

moi je dirais pas ça comme ça.

Juste un site de fans (certes fondu et monomaniaque) !
Tout n'est pas bon à prendre mais globalement c'est une source d'actus indéniable

http://blogs.rue89.com/jean-pierre-filiu/2013/06/07/concert-les-provocations-juveniles-du-genial-neil-young-230521

Powderbloom a écrit:

http://blogs.rue89.com/jean-pierre-filiu/2013/06/07/concert-les-provocations-juveniles-du-genial-neil-young-230521

LOL !! le dernier paragraphe c'est par ce que il a du m'entendre causer du concert de rihanna !!!
Avec mes potes on a justement déconné parceque j'accompagne Mme demain soir au Stade de France