Journey Through the Past [04/2010]*

* vu l'intérêt de l'album qui figure plus comme une bande originale d'un film documentaire,nous parlerons également de
Time Fades Away
ce même mois d'avril.
une discussion est déjà en cours
https://neilyoung.forumactif.com/discographie-f2/journey-through-the-past-t305.htm
vous pourrez la compléter ou rajouter des commentaires ici.

Beurk. Sans intérêt

Nyzwok, on est le 31/03, pas le 01/04, qu'est ce que tu nous embrouilles
On n'en a pas fini avec Harvest

C'est vrai, j'avais encore plein de trucs à dire sur Harvest, et là, du coup, je suis tout confuse!

ok alors tous ceux qui n'auront rien écrit de valable sur harvest avant minuit
se verront privés de site pendant une semaine.
on veut jouer aux malins?????

nyzwok a écrit:

ok alors tous ceux qui n'auront rien écrit de valable sur harvest avant minuit
se verront privés de site pendant une semaine.
on veut jouer aux malins?????

Alors c'est donc ça.... tu t'auto-censures en prétextant un déplacement la semaine prochaine, parce que tu t'es rendu compte que tu n'avais rien écrit d'intéressant... respect

les modos c'est comme les matons ,ils sont pas là pour penser!!!!

nyzwok a écrit:

les modos c'est comme les matons ,ils sont pas là pour penser!!!!

oui, ben en attendant, si c'était possible de PENSER à changer la bannière. Je propose en haut time fades away, en bas Journey through the past

moi je l'aime bien cette BO

Il faut quand même parler de Soldier (la version des Archives avec moins d'écho est plus appréciable) excellente chanson à faire pleurer dans les chaumières et la version répét' de Words fort intéressante & passionnante (plus tatonnante et moins aboutit que la version d'Harvest mais qui dure presque deux fois plus longtemps, ne boudons pas notre plaisir). Voilà, deux pépites perdues dans un mélange hétéroclites de choses déjà éditées par ailleurs et sans forcément grand intérêt.
Aussi non avant d'enfin pouvoir visualiser le film avec les Archives V1, les photos (& la couverture) m'ont beaucoup fait rêver.
Bref indispensable pour la version longue de Words (Soldier étant dispo sur Decades lui même indispensable pour Winterlong et Deep forbiden lake)

davcom a écrit:

nyzwok a écrit:

les modos c'est comme les matons ,ils sont pas là pour penser!!!!

oui, ben en attendant, si c'était possible de PENSER à changer la bannière. Je propose en haut time fades away, en bas Journey through the past

ça c'est les options du chef,et je sais pas s'il sera dispo pour le faire dans la foulée....
mieux vaut attendre un peu et avoir une belle surprise.

sly a écrit:

Bref indispensable pour la version longue de Words (Soldier étant dispo sur Decades lui même indispensable pour Winterlong et Deep forbiden lake)

si je comprend bien, tout est indispensable dans la discographie du Loner ...!

Crazy Bear a écrit:

sly a écrit:

Bref indispensable pour la version longue de Words (Soldier étant dispo sur Decades lui même indispensable pour Winterlong et Deep forbiden lake)

si je comprend bien, tout est indispensable dans la discographie du Loner ...!

Sauf que la version de words est dispo sur les archives.

Ceci dit, ce disque est un chef d'oeuvre. Si çà se trouve, le meilleur album du Loner.

Je suis de ceux qui estiment que tout n'est pas à jeter dans cet album: words, soldier, Find the cost of freedom... il ne faut pas avoir peur d'appuyer sur la touche "l>" parfois (Nous ne périrons pas dans les flammes de l'enfer pour sacrilège!)
Il y a une ambiance musicale qui me plaît assez dans ce disque (excepté la chorale!), avec des bribes de morceaux qui reflètent sans doute l'état d'esprit de Neil au moment où il l'a fait.

En conclusion, pour moi, cet album n'est pas anecdotique

Moi, je le trouve audacieux.

Esther a écrit:

Crazy Bear a écrit:

si je comprend bien, tout est indispensable dans la discographie du Loner ...!

Sauf que la version de words est dispo sur les archives.

Ceci dit, ce disque est un chef d'oeuvre. Si çà se trouve, le meilleur album du Loner.

Rock'n'young, sors de ce corps

davcom a écrit:

Esther a écrit:

Sauf que la version de words est dispo sur les archives.

Ceci dit, ce disque est un chef d'oeuvre. Si çà se trouve, le meilleur album du Loner.

Rock'n'young, sors de ce corps

Journey Through The Past est l'un des quelques opus du loner que j'ai en vinyle et c'est vrai que la pochette m'avait vraiment étonné... A son écoute, la curiosité et la perplexité l'ont gagné sur l'étonnement... L'ouverture sur le medley For What It's Worth/Mr Soul avec ces midinettes hurlantes est sans doute le souhait de Neil Young de re-situer le contexte du Buffalo Springfield et la furieuse naïveté des 60's.
A noter que la B.O offre Rock & Roll Woman qui ne figure pas dans le film.
Ohio, Southern Man sont en live avec CS&N, mais je ne peux dire où et quand? Il y a une bonne symbiose dans ces versions... Et le film le confirme avec, en particulier, la semi extase de Crosby devant Neil quand il s'acharne sur son riff à la fin de Southern Man.
Les sessions de Harvest dans la grange « Barn » montrent le Stray Gators en pleine création: hésitations, reprises, tergiversations... la version de Words est interminable et on sent que Neil cherche quelque chose à la guitare... Mais ça dure, ça dure et il ne trouve pas cette putain de montée dans les aigus à la fin du solo! Par contre la pedal steel est beaucoup plus prégnante que l'original

Mais on ne peut parler de la BO sans tenter un pitch du film... Mission quasi impossible tant c'est décousu! Et vu mon anglais c'est un peu prétentieux. J'ai quand même une petite interprétation de la partie « fiction » du film (mais chacun a la sienne...).

Le personnage central, en uniforme d'étudiant à la remise des diplômes (lauréat?), est balancé d'une cadillac noire en plein désert, on le croit mort, mais il se relève et se traîne jusqu'à Las Vegas... Ensuite on le voit faire du stop (on pense que c'est lui, il est de dos et la scène est très rapide), puis devant une station service et enfin sur la plage au soleil couchant où il ouvre une bible au chapitre 23, en sort une seringue et se tape un fixe... En fin de film, la cadillac s'approche d'une sorte de carrière d'extraction désaffectée, à l'intérieur un général, un prélat et un prestidigitateur (ou business man?..). Ils arment une sorte de croix-flèche-fusil, puis entrent dans la mine pour en ressortir avec le lauréat qu'ils « ramènent » dans le droit chemin en quelque sorte...
On peut y voir une satyre de la société américaine: la morale chrétienne et le lobby militaro-financier qui oppresse la jeunesse américaine.

Entre cette trame qui « scelle » plus ou moins le synopsis du film, il y a des scènes visionnaires et surréalistes. La plus énigmatique est celle de ces cavaliers habillés en pèlerins processionnaires et portant des croix, chevauchant des chevaux noirs sur la plage pour arriver devant ce monolithe planté sur la plage... Kings Of The King qui accompagne cette cavalcade est un hymne à la puissance monarchique d'origine persane. Ils viennent se prosterner devant le monolithe et on peut comparer cette scène à 2001 Odyssée De L'espace... Pour autant, Neil n'est pas Kubrick! Cette scène est sympathique, mais n'a pas la charge émotionnelle ou dramatique qu'elle est sensée provoquée...
Ce monolithe fait aussi l'objet d'un totem autour duquel un pick-up buick « danse » en tournant autour... Ce pick-up est d'ailleurs « humanisé » avec cette scène où le conducteur marche à côté, la main sur la portière comme si c'était son vieux pote en conversant avec l'autoradio... Neil aime bien les bagnoles. On connaît son projet LincVolt. Dans JTTP, la cadillac, la vieille traction, le pick-up, la chevrolet, la casse auto, font l'objet de long plan rapproché...


Perso, je trouve que la scène la plus dramatique est celle où Neil joue Soldier au milieu de ruines en feu , ainsi que celle du shoot d'héro...

Tout au long du film, la fiction se mêle au documentaire et on peut voir des interviews (les chauffeurs de taxi, le militant de la « relativity invitation », Crosby...), des scènes de backstage (où Nash rale parce que le joint est mal roulé ce garçonnet (sale gosse dirai-je...) qui obtient un autographe de Neil en début de film puis qui fait un caprice avec le prestidigitateur (qui fait d'ailleurs un remarquable tour de carte...), Nixon qui chante God Bless America dans un meeting...
Bref! Le côté emblématique et étrange du film, même si on est fan de Neil, est difficile à saisir (surtout en saisissant mal les dialogues...). Mieux vaut bien « se préparer » avant de le visionner!

bravo lalou pour ton courage ta ténacité et ta volonté d'avoir transcrit ce que tu as ressenti d'un film décidement étrange

sly a écrit:

bravo lalou pour ton courage ta ténacité et ta volonté d'avoir transcrit ce que tu as ressenti d'un film décidement étrange

Je n'irai pas jusque là quand même... Avec quelques binouzes et un peu de marie-jeanne ça se laisse regarder

lalou a écrit:

sly a écrit:

bravo lalou pour ton courage ta ténacité et ta volonté d'avoir transcrit ce que tu as ressenti d'un film décidement étrange

Je n'irai pas jusque là quand même... Avec quelques binouzes et un peu de marie-jeanne ça se laisse regarder

ça doit être ça !!!!
je devais pas être en condition quand j'ai regardé cet ovni cinématographique

moi je l'ais trouvé sympa ce film

Crazy Bear a écrit:

lalou a écrit:

Je n'irai pas jusque là quand même... Avec quelques binouzes et un peu de marie-jeanne ça se laisse regarder

ça doit être ça !!!!
je devais pas être en condition quand j'ai regardé cet ovni cinématographique

Quelques captures d'écran de mauvaises qualités pour en apprécier toute la subtilité...

Le sale gosse:



Le lauréat:



L'ange David:



Le sarcastique Graham:



Le poète Stephen:

Et les scènes "marquantes" du film:

The needle and the damage done:



Tin soldier and Nixon coming:



King of the kings:


Buick et monolithe:


L'emblématique trilogie: