Montagne

photo réaliste, j'aime voir les ours morts!

le mene bre sous la neige pas cette année, elle fait partie du massif armoricain.

le menez hom l'autre bout du massif armoricain ,voila les montagnes bretonnes.

le bout du bout du massif armoricain à l'est,c'est par chez moi
photos du net

De quoi faire de jolies descentes en luge quand la neige est au rendez-vous.

Un jeune photographe amoureux de l'Ardèche avec un site magnifique dont un chapitre consacré à la "montagne ardéchoise" : Simon Bugnon

Superbes photos
Finalement, les montagnes des Cévennes, en particulier sur la photo de Chirols un matin de décembre, ressemble beaucoup aux montagnes des P.O et du Queyras. Le climat méditerranéen donne ce côté aride et pelé.

joli pays qu'est le tien!

En toutes saisons.

nyzwok a écrit:

photo réaliste, j'aime voir les ours morts!

Crazy Bear a écrit:

nyzwok a écrit:

photo réaliste, j'aime voir les ours morts!

vu ton avatar tu te sens visé?

Plateau glaciaire du Pamir 6300 m, Tadjikistan, Août 2009.
@ sly.
Voilà mon remède absolu pour tous les tracas du quotidien.
Quand tu te réveilles ici par un beau jour de ciel bleu, tu es le roi du monde... Des journées comme ça te donne la patate pour le reste de ta vie...

Il y a des montagnes qui vous marquent plus que d'autres. Par leur aspect, leur histoire, leur localisation... Le Cervin fait partie de ces mythiques sommets alpins qui ont vu leur première ascension se transformer en tragédie.

Le 12 juillet 1865, Edward Whymper et Lord Francis Douglas (touriste anglais rencontré sur la route) décident d'engager le guide Peter Taugwalder et son fils Peter Taugwalder. ils se rendent à Zermatt et. arrivés à l'hôtel du Mont-Rose, ils rencontrent le révérend Charles Hudson et son jeune et très inexpérimenté compagnon Douglas Hadow qui ont engagé le guide chamoniard Michel Croz pour eux aussi tenter cette première ascension. Les deux cordées décident alors d'unir leurs forces pour essayer de gravir ensemble l'arête du Hörnli (arête nord-est). Le 14 juillet, la cordée des sept hommes atteint le sommet vers 13h40. Dans la descente, Douglas Hadow glisse en renversant Michel Croz. Charles Hudson puis Lord Douglas ne parviennent pas à retenir la chute et sont à leur tour emportés. Par chance la corde se rompt, permettant ainsi à Edward Whymper, au guide Peter Taugwalder père et à Peter Taugwalder fils de ne pas être emportés à leur tour. Edward Whymper, très marqué par ce drame, ne tenta ensuite plus aucune première majeure (source wiki)

En ce qui me concerne et bien plus modestement, ma 1ère tentative a vu le jour en octobre 95, par cette même arête Hörnli et ce fut pour moi et mon compagnon une épreuve assez endurante. D'une part, ce dernier, mal acclimaté a subi un MAM (Mal Aigu des Montagnes) dès le départ de l'ascension. Et d'autre part, nous avons assisté en direct à une chute mortelle d'une autre cordée...

Aussi, quand nous avons décidé de remettre ce projet sur le couvert, lors d'une beuverie mémorable où on aurait juré de traverser l'Atlantique à la nage, nous n'avons pas été très judicieux quant au choix de la période. Il faut dire que nos disponibilités communes imposait uniquement cette fin de mois d'octobre (vacances de toussaint) et, par conséquent, nous nous attendions à avoir des conditions quasi hivernales. Et ce fût le cas... De plus, nous ne nous étions pas renseignés et les refuges étaient fermés. Du coup nous avons dû improviser des bivouacs assez inconfortables.

Alex, Yves et moi-même avons dû renoncer à 4000 mètres, après 3 jours sur la montagne, dans un froid glacial et des conditions assez difficiles, à savoir que les ancrages (pitons et relais) étaient entièrement recouverts sous la neige et la glace. Cette voie, normalement gravie sans crampons (sauf pour les derniers 200 mètres quand l'arête bifurque au nord) et uniquement avec un piolet polyvalent s'était transformé en une longue et redoutable meringue de neige et glace.

Bref! Déçus, mais conscients du choix raisonnable, nous avons fait demi-tour alors qu'il faisait assez beau et que le panorama était fabuleux. On "s'est chier" vulgairement parlant, mais quelque fois il ne faut pas avoir honte de "se chier" en montagne et rentrer vivant.

Faut dire aussi que le nombre de plaque mémorielle, au départ de l'ascension, te met de suite dans l'ambiance...

La montagne restera toujours là, mais faudrait songer à la gravir plus tôt dans la saison quand l'arête reste une voie rocheuse. L'inconvénient c'est le monde. C'est vrai qu'à cette saison, il n'y avait que nous trois sur la montagne. On était peinard. Mais bon...

Allez, tu auras toujours l'occasion de la refaire.

C'est reculer pour mieux sauter

C'est une sage décision, mais quand même je te pensais plus "pro" dans la préparation des expéditions.
Pas terrible comme récit, et je pense toujours à la mise en danger des sauveteurs qui eux risquent leur peau à cause de la méconnaissance ou de la bêtise de ceux qui prennent des risques inconsidérés. J'ai connu des personnes qui ne sont jamais revenues. Préparez mieux vos virées, tu serais le premier à le dire à tes élèves!

Oui c'est vrai. Tu as raison. Mais...

En même temps, l'ascension du Cervin ne représente pas une expédition en soi. C'est une montagne gravie par des centaines d'alpinistes chaque été, qui se grimpe en 2 jours quand tu es en forme et acclimaté et qui est bien équipée. Moins accessible que le Mt-Blanc, certes, mais loin d'être une expédition.
Normalement, les refuges d'été offrent systématiquement un abri hiver. un petit local qui reste ouvert pour les alpinistes "hors-saison" avec bas-flanc, matelas et couvertures. Le plus souvent, ces refuges sont la propriété des clubs alpins nationaux (CAF en France, CAI en Italie, CAS en Suisse). Mais il y a eu trop d'abus à cause de connards qui laissent leur merde dans les refuges et du coup il y en a de plus en plus qui ferment pendant la saison d'hiver.
Bon, cela ne nous a pas trop dérangé car nous avions de quoi bivouaquer et des vivres pour 5 jours.

Après, concernant les conditions sur l'arête, c'est très aléatoire. Un ami l'a gravi le 11 octobre 2011 sur un rocher sec et sain quaiment jusqu'au sommet... Tu ne peux pas trop savoir, 3 mois à l'avance quand tu fixes ta date quelles seront les conditions. On savait qu'il était très enneigé car nous avions consulté la météo local tout le mois et il y a eu de grosses chutes de neige début octobre. Nous aurions pu renoncer avant de partir, mais qui tente rien n'a rien...

Quant au secouristes en montagne qui risquent leur vie tous les jours pour sauver des cordées en perdition, il faut savoir qu'ils le font aussi pour leurs collègues guides de haute montagne, gendarmes du PGHM ou CRS montagne. En effet, ce sont souvent de très bons alpinistes qui se trouvent aussi coincés et c'est souvent dans ces cas que les opérations sont les plus délicates. S'il y avait d'un côté que des amateurs idiots et inconscients et de l'autre de braves secouristes chevronnés, ce serait plus simple à gérer. Je veux dire par là que c'est plus facile d'aller chercher un branquignole en tongue sur la mer de glace qu'un collègue PGHM bloqué dans la face nord des Jorasses.

De toute toute façon, nous avions prévenu personne sur place et comme le refuge est fermé les secours sont plus relax... Ils font des petites rondes de routine quotidiennes en hélico autour de la montagne, mais sans plus. Et d'ailleurs c'est comme ça que je conçois le truc. Si j'ai un problème c'est à moi de me démerder tout seul. Et si je n'y arrive pas, basta es la muerte! Et quand je pars à l'autre bout du monde c'est pareil, je ne compte que sur moi-même et mon compagnon de cordée... L'autonomie c'est notre priorité.

Chez moi, il y a des escalier car les chambres sont à l'étage.
En cas de mauvais temps, je préviens toujours ma compagne avant de les gravir seul.

Je fais de même quand je dois descendre à la cave. La spéléo, c'est pas non plus mon fort...

On n'est jamais trop prudents.

Traversée du massif du Mont-Blanc

Du 15 au 19 juillet, j'ai profité d'une météo exceptionnelle (la seule de Juillet...) pour effectuer un enchaînement sympa. L'idée était de traverser le massif du Mont-Blanc d'Ouest en Est en gravissant quelques 4000 en autonomie complète sans utiliser ni les refuges (de toute façon overbookés à cette époque si tu n'as pas réservé 6 mois avant...), ni les tramways et téléphériques.

Pour ceux que ça intéresse voici le programme en détail

Mardi 15: Arrivée en voiture jusqu'au parking de Crozat, village de Bionnassay. Rejoindre un peu en dessous du Nid d'aigle mon pote Alex qui est parti la veille des Houches, puis monter jusqu'à Tête Rousse et poser le camp sur le glacier de Bionnassay (alt. 3000m)
D+ = 1200 m
D- = 0 m
d = 3 km

Mercredi 16: Glacier de Bionnassay (alt.3000m) → Aiguille de Bionnassay (4052 m) (face NW) → Traversée (hyper gazeuse) de l'arête de Bionnassay jusqu'au piton des italiens → Dôme du Goûter → Refuge du Goûter → Glacier de Bionnassay: retour camp
D+ = 1350 m
D- = 1350 m
d = 8 km

Jeudi 16: Glacier de Bionnassay: lever du camp → Refuge du Goûter → Mont-Blanc (4810 m) par "l'autoroute" de l'arête des Bosses → Redescente par la voie des "3 monts" jusqu'au col du maudit (4000m): camp
D+ = 2000 m
D- = 1550 m
d = 11 km

Vendredi 17: Col du maudit: lever du camp → traversée de la mer de glace → pointe de l'Helbronner → village d'Entrêves (Ravitaillement) → Planpincieux → Refuge Boccalate des Grandes-Jorasses (alt.2800m)
D+ = 1600 m
D- = 2200 m
d = 20 km

Samedi 18: Refuge Boccalate des Grandes-Jorasses → Grandes-Jorasses par voie normale italienne (Pointe Walker-Face sud) (Alt.4208m) en aller-retour → Planpincieux → Retour Chamonix par autobus
D+ = 1550 m
D- = 2600 m
d = 15 km

Bon... Nous n'avons pas réussi complètement notre enchaînement. On a buté sur les Grandes Jorasses où un énorme passage de séracs nous a fait rebroussé chemin. Et on a aussi pris le téléphérique de l'Helbronner le vendredi pour descendre en Italie...

Mais ce fut quand même très chouette, en particulier la face NW de Bionnassay et surtout la traversée très spectaculaire jusqu'au piton des italiens. Une course à faire absolument avant que cela ne soit trop tard. Oui, car de plus en plus de course glaciaire ne peuvent plus se faire en raison du recul des glaciers qui rend leur approche hyper chaotique...

Photos


Bouquetins aux alentours du nid d'aigle... ça en est farci, à croire qu'on les a mis là exprès pour distraire les milliers de touristes qui débarquent chaque jour en train à la gare du nid d'aigle.


Montée dans la face NW de l'aiguille de Bionnassay



Traversée de l'arête de Bionnassay


Le nouveau et énorme refuge du goûter


L'autoroute de l'arête des bosses


C'est gavé de russes, japs, anglais, allemands, italiens, espagnols, chinois... leur portable à la main (oui, il y a du réseau en haut du Mont-Blanc) mais ça fait quand même plaisir d'être au sommet...


Redescente par la voie dite "des 3 monts" beaucoup moins fréquentée grâce au passage de la brèche du Maudit


Mézigue au camp du col du Maudit




Descente du Mont-Blanc du Tacul, au fond à gauche l'aiguille du Midi et à droite l'aiguille verte


Traversée de la mer de glace. A gauche la Dent du Géant, à droite le versant italien des Grandes Jorasses où on doit monter le lendemain


Le versant italien du Mont-Blanc


Le refuge Boccalate des Grandes Jorasses (sur le piton rocheux à droite du glacier au 1er plan). Refuge non gardé donc gratuit mais dont l'accès est déjà une course en soi...


Le passage de séracs qui nous a fait rebrousser sur les Grandes Jorasses

Tout ça me rappelle ma jeunesse... Merci pour le partage..  

Magnifique   

Wahou.
Demain, je tente d'atteindre mon grenier par l'escalier en bois et je vous envoie des photos !

Tu rigoles, mais c'est comme ça que s'est tué Patrick Edlinger... En tombant dans ses escaliers!

M'est d'avis que Cortez doit descendre plus souvent à la cave que monter au grenier   

Je contacte immédiatement une boite d'ascenseurs !

cortez a écrit:

Je contacte immédiatement une boite d'ascenseurs !

Et pour la descente, t'as pas besoin d'aide ?