David Crosby, If I could only remember my name

A la demande générale, je vous poste ma chronique de If I Could Only Remember My Name, parue dans Crossroads #50 (janvier 2007), "50 albums mythiques".



David Crosby
If I Could Only Remember My Name
(1971, Atlantic SD-7203) Réédition Rhino 2006

If I Could Only Remember My Name, premier album solo de David Crosby, est sorti sur le label Atlantic le 22 février 1971. Album solo, c’est vite dit, tant la communauté musicale qui animait San Francisco à cette époque est présente d’un bout à l’autre de l’album. On y croise les membres du Grateful Dead qui enregistraient dans un studio voisin, Neil Young, les piliers du Jefferson Airplane, Graham Nash, Joni Mitchell, ainsi que Mike Shrieve et Gregg Rolie de Santana. « Je préfère le San Francisco de cette époque en raison de l’amitié qui liait les musiciens. Il n’était pas question de concurrence entre nous. Tout le monde s’entraidait . Cette « pollinisation croisée » était très saine pour la musique. L’idée était que la musique n’est pas quelque chose que l’on possède mais que l’on fait », se souvient Crosby, qui avait bien besoin de cette générosité et de cette amitié. À l’aube des 70’s, malgré le succès phénoménal de Déjà Vu, il traverse une salle passe avec le décès accidentel de son amie Christine Hinton à l’automne 1969. Rappelons que le contexte national n’est guère plus réjouissant, entre les événements d’Altamont, les quatre étudiants de la Kent University tués par la police lors d’une manif’ contre le conflit du Vietnam qui s’éternise. « Tin soldiers and Nixon coming/Four dead in Ohio », hurle Neil Young dans un 45 tours réalisé dans l’urgence. « Nous vivions dans la polarisation, dans une époque marquée par les extrêmes. Côté positif, une joie et une créativité extrêmes, de la générosité et de l’amour et, côté négatif, la guerre, Charles Manson et la drogue qui emportait les meilleurs d’entre nous », analyse Crosby.

Revenons à cet album « mythique ». If I Could Only Remember My Name (amicalement surnommé IICORMN) est un chef d’œuvre d’enregistrement en studio, qui doit énormément au talent et à l’ingéniosité de Stephen Barncard. Ingénieur du son assistant sur Déjà Vu, Barncard hésite quand Crosby l’invite à travailler sur son projet solo, échaudé par le caractère difficile entrevu pendant les sessions de Déjà Vu. Les deux hommes finissent par s’entendre et on ne peut que s’en réjouir ! Barncard a en effet dirigé la première édition en CD de IICORMN en 1995, la réédition en LP 200 grammes en 2001 pour Classic Records et l’édition 2006 avec son Surround 5.1 sur DVD. IICORMN est né dans les Studios Wally Heider A et C à San Francisco, là où Joni Mitchell a enregistré ses plus beaux albums, de Blue à Hejira.

L’album s’ouvre sur « Music is Love » par un riff de guitare acoustique en open DADDAD lancé par Crosby sur lequel improvisent Graham Nash et Neil Young. L’enregistrement initial effectué fin août 70 a été complété par la suite par les congas de Nash, la basse et le vibraphone de Young : « Everybody’s sayin’ that music is love/Take off your clothes come lie in the sun/Everybody’s sayin’ that music’s for fun ». « Cowboy Movie », plus “rock” , conte la séparation de CSN&Y en langage crypté ! L’identité des différents protagonistes est dévoilée dans le magnifique coffret Voyage. Pour la petite histoire, l’Indian girl, c’est Rita Coolidge. Ce morceau est porté par les solos de guitares entrecroisés de Jerry Garcia, dont le rôle et la présence ont été prépondérants dans la réalisation de tout l’album. Premier morceau a-capella ensuite avec « Tamalpais High (at about 3) ». Crosby explique que ce titre énigmatique désigne à la fois la Tamalpais High School à trois heures de l’après midi, au moment où sortaient les filles, et le Mont Tamalpais qui domine la Baie de San Francisco et où il aimait se recueillir après la mort de son amie Christine. Ici, ce sont Garcia et Jorma Kaukonen qui croisent le fer derrière les multiples plages vocales de Crosby. Avec « Laughing », on touche au sublime. Si vous avez une 12 cordes, accordez-la en DGDDAD. La progression d’accords est tout simplement magique. « Laughing » a été écrite pour George Harrison à propos du Maharishi, « pour lui dire que personne ne détenait la réponse ». L’envolée finale est magnifiée par la voix de Joni Mitchell (« in the sun »), la basse de Phil Lesh et la pedal steel de Jerry Garcia, qui bénéficie d’un écho « spécial Barncard ».

La face 2 s’ouvre sur « What are Their Names », peut-être le meilleur fruit de « pollinisation croisée ». Ce morceau a été réalisé en deux temps : la musique démarre doucement avec Crosby et Garcia qui échangent quelques amabilités sur lesquelles viennent se greffer Phil Lesh à la basse, Michael Shrieve à la batterie et Neil Young à la guitare. Les paroles, très actuelles (« I wonder who they are/The men who really run this land/And I wonder why they run it with such a thoughtless hand/ What are their names/and on what streets do they live/Peace Is not an awful lot to ask ») ont été écrites plus tard par Crosby qui les a enregistrées par dessus la jam session. « Traction in the Rain » est un autre chef d’œuvre embelli par l’autoharp de Laura Allen. Crosby admire le travail de Barncard sur ce morceau : « Je ne connais personne qui sache comme lui enregistrer une guitare acoustique ». « Songs with no words » est une pièce vocale où l’on entend Garcia, Kaukonen, Casady et le piano de Gregg Rolie. C’est de Paul Kantner que Crosby tient « Orleans », dont le titre exact est « Le Carillon de Vendôme » Cette chanson du patrimoine folklorique français (« Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry, Vendôme, Vendôme ! ») avait illuminé le concert de Crosby & Nash au Casino de Paris le 23 mars 2005. L’album s’achève sur un dernier titre entièrement vocal, avec Crosby seul dans la chambre d’écho du Wally Heider Studio A. « Je me sentais biens dans ma tête, libre comme un cerf-volant. Je venais de fumer un joint et d’un coup, j’ai eu l’impression de Christine était là, que son esprit était dans le studio à ce moment précis. C’était fort, très fort. J’ai commencé à chanter ce truc. Six parties différentes, de deux minutes chacune. Treize minutes ont suffit pour enregistrer ce morceau en totale improvisation. C’était très lugubre, et c’est aussi l’une des plus belles pièces de musique que j’ai jamais imaginées ».

Seul bonus de cette réédition, « Kids and Dogs » est un quasi-instrumental de près de 7 minutes, véritable partie de tennis-guitare entre Crosby et Jerry Garcia, qui a ajouté une ligne de guitare électrique pendant le mixage d’American Beauty. Ce morceau figure également sur Voyage, le coffret de 3 CD édité par Rhino Records.

Symbiose parfaite entre la créativité d’un Crosby en état de grâce, la générosité de musiciens exceptionnels et le travail de fou de Stephen Barncard, If I Could Only Remeber My Name est un disque véritablement intemporel qui a traversé les décennies et mérite sa place parmi ces 50 albums mythiques!

Jacques-Eric Legarde

Pour en savoir plus : www.iicormn.com et www.barncard.com

Super chronique Jacques-Eric!

En effet, c'est un album extraordinaire...plus je l'ecoute plus je decouvre la magie et le talent de Crosby...Des morceaux comme Traction in The Rain, Tamalpais High ou laughing me donne des frissons a chaque fois que je les ecoutes...Crosby est vraiment un genie, il merite beaucoup plus de credit!
Avec son EBDGAB tuning et les solos de Garcia remplis d'emotions, Song With No Words est le morceau le plus envoutant! J'ai aussi adore decouvrir le morceau Kids and Dogs, vraiment tripant!!


Alonso

Belle chronique J-E
J'adore cette album , je vais l'écoutais tout de suite , ta chronique ma donné envie ::p: .

En effet belle chronique qui m'a donnée envie de découvrir cet album

Peut-on dire que cette album de David est un des meilleurs albums de la galaxie CS&N (pas de Y, parce que sinon on vas plus s'en sortir)?

Je pense que oui. C'est un album trop méconnu à mon avis.

Shakey a écrit:

Peut-on dire que cette album de David est un des meilleurs albums de la galaxie CS&N (pas de Y, parce que sinon on vas plus s'en sortir)?

Je pense que oui. C'est un album trop méconnu à mon avis.

Je connais mal CS&N, j'ai toujours trouvé que leur intérêt valait surtout pour Young.

Je l'ai acheté y'a quelques mois, rangé et pas écouté plus que ca.
Du coup, je le réecoute et je suis assez étonné d'etre passé a coté de ca.
Je pense que je vais l'écouté pendant quelques semaines

Tu fais bien mon cher .

La chronique de Jacques-Eric est superbe!
De plus elle nous apporte des précisions sur les textes, la disparition de Christine, que j'ignorai à la sortie du disque. Ce disque fût un choc émotionnel intense pour moi en 71, il a tourné en boucle pendant plus d'un an sur ma platine! Rien que les titres étaient pour moi, un véritable road movie interstellaire en technicolor , Music is Love/Cowboy Movie/Laughing/Traction In The Rain/Song With No Words...Et vous avez vu la pochette! Music Is Love, avec les voix envoûtantes (Crosby & Young), vont nous amener sur une autre dimension vers la fin du morceau (production fantastique!), pour atteindre Cowboy Movie, où la guitare de Jerry Garcia en levitation ne nous refera plus redescendre, jusqu'à la fin de ce Chef d'Oeuvre
Il y a dans cet album un côté Jam/Session, comme une grande impro de musiciens, au sommet de leur art, qui étaient complètement imprégniés par ce Feeling ambiant, les retombées en apothéose des vapeurs acides du San Francisco' Sound de la période 67...71
Faut dire que pratiquement tous les albums qui sont sortis, avant et autour de "IICORMN", sont pour moi de véritables pétards: After the gold rush de Neil Young/Déjà vù-CSN&Y/Abraxas-Santana/Bark-Jefferson Airplane/Burgers-Hot Tuna/Blue-Joni Mitchell/American Beauty-Grateful Dead, pour ne citer que les protagonistes figurant sur l'album.
Alors, je ne vous dis pas l'état de créativité qui régnait dans le studio, superbement dirigée par Stephen Barncard comme le dit Jacques-Eric!
On peut vraiment dire que ça décollait grave
Juste avant le retour à la campagne de l'ami Neil

les fameuses PERRO Tapes (Planet Earth Rock and Roll Orchestra) sont en écoute ici :

http://www.aquariumdrunkard.com/2009/01/05/david-crosby-1970-outtakes-aka-perro-tapes/

Pour les télécharger, faire un clic droit, "enregistrer la cible du lien sous"

One of my favorite LP’s from the early ’70s is David Crosby’s underrated masterpiece “If I Could Only Remember My Name?” A fully realized embodiment of the sound of California’s folk/rock/country/psychedelia movement of the time, the album features such players as Neil Young, Jerry Garcia, Joni Mitchell, Phil Lesh, etc., etc. Almost as good as the album (and just as, if not more, interesting) are these outtakes from the 1970 sessions. These tracks are further proof that Crosby was an artistic force to be reckoned with at his creative peak.

DOWNLOAD:
MP3: David Crosby :: Wall Song #2
MP3: David Crosby :: Mountain Song #4
MP3: David Crosby :: Wooden Ships Jam
MP3: David Crosby :: Walking In The Mountains
MP3: David Crosby :: Epp Hour (AKA, Rounds)
MP3: David Crosby :: Under Anesthesia (False Start)
MP3: David Crosby :: Under Anesthesia
MP3: David Crosby :: Over Jordan (Wayfaring Strangers)
MP3: David Crosby :: Mountain Song #3
MP3: David Crosby :: Mountain Song #2
MP3: David Crosby :: Loser #1, #2
MP3: David Crosby :: Wall Song #1
MP3: David Crosby :: Wild Turkey (Leather Winged Bat)
MP3: David Crosby :: Tamalpais High (At About 3)
MP3: David Crosby :: Is It Really Monday?
MP3: David Crosby :: Loser #3, #4
————-

Merci beaucoup, alors là c'est le pied total, je vais m'écouter ça en levitation

harvester a écrit:

La chronique de Jacques-Eric est superbe!
De plus elle nous apporte des précisions sur les textes, la disparition de Christine, que j'ignorai à la sortie du disque. Ce disque fût un choc émotionnel intense pour moi en 71, il a tourné en boucle pendant plus d'un an sur ma platine! Rien que les titres étaient pour moi, un véritable road movie interstellaire en technicolor , Music is Love/Cowboy Movie/Laughing/Traction In The Rain/Song With No Words...Et vous avez vu la pochette! Music Is Love, avec les voix envoûtantes (Crosby & Young), vont nous amener sur une autre dimension vers la fin du morceau (production fantastique!), pour atteindre Cowboy Movie, où la guitare de Jerry Garcia en levitation ne nous refera plus redescendre, jusqu'à la fin de ce Chef d'Oeuvre
Il y a dans cet album un côté Jam/Session, comme une grande impro de musiciens, au sommet de leur art, qui étaient complètement imprégniés par ce Feeling ambiant, les retombées en apothéose des vapeurs acides du San Francisco' Sound de la période 67...71
Faut dire que pratiquement tous les albums qui sont sortis, avant et autour de "IICORMN", sont pour moi de véritables pétards: After the gold rush de Neil Young/Déjà vù-CSN&Y/Abraxas-Santana/Bark-Jefferson Airplane/Burgers-Hot Tuna/Blue-Joni Mitchell/American Beauty-Grateful Dead, pour ne citer que les protagonistes figurant sur l'album.
Alors, je ne vous dis pas l'état de créativité qui régnait dans le studio, superbement dirigée par Stephen Barncard comme le dit Jacques-Eric!
On peut vraiment dire que ça décollait grave
Juste avant le retour à la campagne de l'ami Neil

Dans mes bras

Damned je n'avais pas fais attention à ce post depuis sa créaton. j'avais lu cette chronique lors de la sortie du magasine. J'avais vraiment bien aimé !

Je connaissais : Orleans c'est une chanson du repertoire français et familliale, je cherchais cette version ,j'ai trouve l'album et je pense que Mr crosby nous a fait l'album parfait. Jacque Eric dans sa chronique sur Greg copeland et Steeve Noonan dernier XROADS ,parle du bouquin de BARNEY HOSKYNS : "HOTEL CALIFORNIA" bien documente et pour revivre cette epoque est le passeport pour les sixties,

chrissurfer a écrit:

Jacque Eric dans sa chronique sur Greg copeland et Steeve Noonan dernier XROADS ,parle du bouquin de BARNEY HOSKYNS : "HOTEL CALIFORNIA" bien documente et pour revivre cette epoque est le passeport pour les sixties,

Dommage qu'il n'y ait pas les photos de la version anglaise... Question de budget, apparemment.

chrissurfer a écrit:

Je connaissais : Orleans c'est une chanson du repertoire français et familliale, je cherchais cette version ,j'ai trouve l'album et je pense que Mr crosby nous a fait l'album parfait. Jacque Eric dans sa chronique sur Greg copeland et Steeve Noonan dernier XROADS ,parle du bouquin de BARNEY HOSKYNS : "HOTEL CALIFORNIA" bien documente et pour revivre cette epoque est le passeport pour les sixties,

C'est pas que je veux faire de la pub, mais je l'ai justement acheté aujourd'hui, parce que j'ai vu Neil Young sur la couverture, faut être con quand même! Hein... Et cerise sur le gâteau! une chro de Jacques-Eric sur le "Live at Canterbury 1968" Oups Sans parler des 2 inconnus Copeland & Noonan dans les sixties de Frisco! re-Oups!! Je me suis mis ça sous le coude pour savourer
J'ai passé l'après-midi à mécouter les "Perro Tapes" que je me suis allègrement télécharger et écoutées bien 3 fois en boucle
Thanks a lot J-E!

David Crosby :: 1970 Outtakes (aka Perro Tapes)!
Pour un fan d'IICORMN comme moi, c'est un plaisir d'entendre ces bandes!
Et puis là encore, quel son J'aurai déboursé une fortune en 72 pour écouter ça. J'ai vraiment l'impression de rentrer dans l'intimité du studio, où l'on sent bien cet esprit de Jam qui animait les musiciens.
Pour l'écoute des magnifiques "Is it really Monday?", le formidable "Wall song #1" et le solo de Jerry Garcia complètement allumé , la fin en apothéose avec "Tamalpais High", et même des outtakes de "Loser" et "Epp Hour" qui vont figurer sur le 1er album solo de Jerry Garcia. C'est vraiment super, Merci
Et puis pour le fun, j'ai retrouvé la chronique, certes légère, de BEST qui date de Mai 1971, signée Sacha Reins

Superbe, merci Harvester

Est-ce que tu aurais quelque part la pochette française du CSN de 69 avec l'article de de R&F au verso?

Je suis en train de relire les épreuves de l'article et me rends compte que je n'ai pu vérifier qu'il avait bien été écrit par Philippe Paringaux.

Merci!

Jacques-Eric

Jacques-Eric a écrit:

Superbe, merci Harvester

Est-ce que tu aurais quelque part la pochette française du CSN de 69 avec l'article de de R&F au verso?

Je suis en train de relire les épreuves de l'article et me rends compte que je n'ai pu vérifier qu'il avait bien été écrit par Philippe Paringaux.

Merci!

Jacques-Eric

Hélas non, mais j'ai un pote qui peut l'avoir, donc je vois ça et je te tiens au courent bien-sûr.

harvester a écrit:

Jacques-Eric a écrit:

Superbe, merci Harvester

Est-ce que tu aurais quelque part la pochette française du CSN de 69 avec l'article de de R&F au verso?

Je suis en train de relire les épreuves de l'article et me rends compte que je n'ai pu vérifier qu'il avait bien été écrit par Philippe Paringaux.

Merci!

Jacques-Eric

Hélas non, mais j'ai un pote qui peut l'avoir, donc je vois ça et je te tiens au courent bien-sûr.

Merci! Demande lui simplement si c'est bien Paringaux!

harvester a écrit:

David Crosby :: 1970 Outtakes (aka Perro Tapes)!
Pour un fan d'IICORMN comme moi, c'est un plaisir d'entendre ces bandes!
Et puis là encore, quel son J'aurai déboursé une fortune en 72 pour écouter ça. J'ai vraiment l'impression de rentrer dans l'intimité du studio, où l'on sent bien cet esprit de Jam qui animait les musiciens.
Pour l'écoute des magnifiques "Is it really Monday?", le formidable "Wall song #1" et le solo de Jerry Garcia complètement allumé , la fin en apothéose avec "Tamalpais High", et même des outtakes de "Loser" et "Epp Hour" qui vont figurer sur le 1er album solo de Jerry Garcia. C'est vraiment super, Merci
Et puis pour le fun, j'ai retrouvé la chronique, certes légère, de BEST qui date de Mai 1971, signée Sacha Reins

Que du beau linge

Citation :

Demande lui simplement si c'est bien Paringaux!

Désolé Jacques-Eric, mon pote n'a pas l'original français, donc pas moyen de savoir si c'est Paringaux.
Je vais essayer de trouver sur internet.
Bonne soirée

harvester a écrit:

Citation :

Demande lui simplement si c'est bien Paringaux!

Désolé Jacques-Eric, mon pote n'a pas l'original français, donc pas moyen de savoir si c'est Paringaux.
Je vais essayer de trouver sur internet.
Bonne soirée

Merci! Je continue à chercher de mon côté, tous mes ^potes l'on t en CD ou acheté à Londres à l'époque. Quel chic!

Mr Soul a écrit:

Citation :

Que du beau linge

Ouais, comme l'a si bien nuancé David Crosby dans la chronique de Jacques-Eric!

Citation :

« Je préfère le San Francisco de cette époque en raison de l’amitié qui liait les musiciens. Il n’était pas question de concurrence entre nous. Tout le monde s’entraidait . Cette « pollinisation croisée » était très saine pour la musique. L’idée était que la musique n’est pas quelque chose que l’on possède mais que l’on fait », se souvient Crosby, qui avait bien besoin de cette générosité et de cette amitié.