peace trail

Et bien moi je suis plutôt content de cette sortie annoncée.
Après une tournée avec les POTR, on pouvait s'attendre naturellement à un album avec la même bande.
Mais non Neil a préféré s'entourer du grand keltner et de Paul Bushnell à la basse pour enregistrer en qq jours'ces nouvelles compositions.
Qq prises, un peu de mixage en studio et le tout est dans la boite.
La pochette fait penser à du carton ou papier recyclé (de toute façon Neil n'a jamais fait des pochettes exceptionnelles )

Et personne ne m'oblige à acheter sa casquette bio

Hâte de l'écouter sur la platine

surtout que les deux titres que l on peux écouter sont vraiment pas mal du tout très dépouillé.

Si en plus c'est un album acoustique, j'y jetterai forcément les 2 oreilles.

sly a écrit:

Rust a écrit:

Keltner aux fûts <3

ah quand même je suis pas le seul à m'en réjouir
Bien sûr, Rust

Ce mec est la coolitude incarnée à la batterie. Tu rajoutes une prod' à la Jeff Lynne et t'as une piste de batterie qui tue.

Mon sens inné du rythme me laisse un peu insensible à ces arguments

Kellner ce n'est plus de la batterie c'est un tableau sonore je le connais notamment chez Joseph Arthur et le Red Rock v1, c'est un régal.

Oh Jim.

Et Jules ?

hello les amis

bon, j'étais pas plus enthousiaste que ça sur l'annonce de ce nouvel album et puis je vois que c'est disque du mois chez Rock&Folk (bon, pas toujours une référence fiable hein), alors finalement je vais peut-être y jeter une oreille

http://www.rocknfolk.com/site/disquedumois.php

Neil Young - “Peace Trail” Reprise/Warner

Pendant toute sa carrière, Neil Young ne s’est jamais privé de partir à l’aventure, d’oser explorer tous les genres qui le tentaient. Il a été, et il est encore, rock, country, folk, hard, soul, grunge et parfois même electro ou rockabilly. Il lui arrive bien sûr de se répéter et de patauger, mais c’est ce qui permet aussi de réserver de belles surprises de temps en temps. Et, cinquante ans presque jour pour jour après la sortie du premier album de Buffalo Springfield, “Peace Trail” est justement une de ces surprises, le disque qui débarque de nulle part et qui rappelle, après plusieurs projets décevants, qu’il ne faut jamais enterrer Neil Young. C’est en apparence un album plutôt acoustique et dépouillé, enregistré en vitesse en septembre pour coller à l’actualité américaine : conflits écolos, violences policières, montée des idées racistes pendant la campagne présidentielle. Les titres les plus directement politiques ont d’ailleurs été joués au Desert Trip, Neil Young voulant sans doute profiter de la tribune pour faire entendre son message. Ces chansons sont en tout cas inspirées : “Terrorist Suicide Hang Gliders” est une satire de la paranoïa sur les migrants et les attentats, celle dont Donald Trump fait son terreau, “Indian Givers” évoque le combat en cours d’une tribu indienne pour arrêter la construction d’un pipeline dans sa réserve. Et il y a surtout “John Oaks”, récit méthodique et détaillé de ce qui se révèle être une énième bavure policière envers un noir. Ici, la forme assez vieillotte du talking blues met en lumière à quel point cette violence imprègne la société américaine. En fait, sur l’ensemble des titres de “Peace Trail”, Neil Young prend le risque de dynamiter son style électroacoustique devenu ces derniers temps un peu pépère. On peut ainsi repérer pas mal d’overdubs et même des traces d’Auto-Tune, certes pas aussi appuyées que le vocodeur de “Trans” mais tout de même assez inattendues. La guitare s’efface souvent devant des riffs joués à l’orgue ou à l’harmonica — le goût du Loner pour le style de Jimmy Reed débouche ici sur quelque chose de frais — et surtout une section rythmique bien plus active que de coutume. Young semble avoir demandé à Jim Keltner, le grand batteur américain de studio de ces dernières décennies, et à Paul Bushnell, auquel on pardonnera d’accompagner Mylène Farmer, de monter à l’assaut face à lui, de briser ses schémas habituels en autant de fragments scintillants. Et un disque de Neil Young où on remarque la basse, ça n’est pas ordinaire. Il n’y a donc pas ici de grandes envolées de guitares, de morceaux à rallonge, mais une tension permanente pour le contrôle du mix, qui porte toute une inquiétude et livre en réponse un blues moderne et dépouillé, rendant une voix aux laissés-pour-compte. Toutes les idées ne marchent certes pas. L’album se termine ainsi de façon complètement incongrue par l’histoire du déballage d’un robot commandé chez Amazon, et le contre-chant traité à l’Auto-Tune sur “My Pledge” a surtout pour effet de faire penser à Cher ou à Maître Gims. Mais quand Neil Young se lance dans la chevauchée nerveuse du morceau-titre qui ouvre l’album et qu’il lutte pour y imposer sa guitare et sa voix, on retrouve ainsi une fragilité et une vulnérabilité dont il n’avait plus forcément l’habitude. “Quelque chose de neuf est en train de pousser”, chante-t-il. En bien, en mal ? En tout cas quelque chose qui le travaille au corps et l’amène encore à se réinventer.

François Kahn

hello,
Un titre de plus est en écoute (My Pledge) en attendant le 9 pour l'album complet.
A propos de Indian Givers, un coup de projecteur sur l'actualité pour signaler la victoire des indiens à Standing Rock.
C'est tout de même une victoire fragile, susceptible d'être remise en question lors de la passation de pouvoir Obama Trump

Obama n'est qu'un flan, il se mouille pas trop à quelques jours de son départ...
S'il était l'homme qu'il prétendait il aurait libéré Léonard Peltier, le prisonnier politique détenant le record de la durée d'emprisonnement.

Journée spéciale NY sur France Inter pour la sortie de Peace Trail.

je pense que ce peace trail sera un bon cru

Ca en a tout l'air.

Ah oui, il est sortie, faut que je commande la chose....

Et bien il est vraiment très bon ce nouvel opus.

Ça fait déjà 5 ou 6 fois que le cd tourne sur la platine.
Un savoureux mélange folk blues indien. C'est frais.

Une voix parfois un peu fragile, une guitare qui sonne plutôt bien avec ce mélange électrique/ acoustique qu on aime bien.
Le petit coup de vocoder plutôt discret (comme sur le dernier album de lambchop sorti cette automne d'ailleurs - drôle de coïncidence au passage )
Le trio guitare basse batterie est minimaliste mais ca à l'essentiel.

2016 fut donc un très bon cru pour Neil après son live animalier Earth que j'avoue adorer

Je ne l'ai pas encore commandé, mais ça va venir.
Quant à cette voix un peu fragile, à 70 balais, c'est somme toute, pardonnable. (Je sais CB, quand tu l'évoques qu'il n'y a pas d'intention "négative")
J'ai réécouté plusieurs fois Earth, et j'avoue que les sonorités animales se fondent bien avec la musique à tel point que je n'y prête même pas attention.
Peace Trail m'attendra au pied du sapin !

J'en suis à la troisième ou quatrième écoute et je l'apprécie de plus en plus. Le côté minimaliste et urgent lui donne une certaine puissance.
L'association guitare, harmonica, basse, batterie est très réussie (la batterie mène le jeu sur Show Me par exemple).
J'ai juste Texas Rangers qui ne passe que très moyennement.

pareil pour texas rangers sinon tout le reste me plait bien,même le vocoder sur my new robot.

Les batteries me semblent très (trop) envahissantes à la première écoute... Parfois même assez inutiles.
Choix bizarre.

sly a écrit:

Obama n'est qu'un flan, il se mouille pas trop à quelques jours de son départ...
S'il était l'homme qu'il prétendait il aurait libéré Léonard Peltier, le prisonnier politique détenant le record de la durée d'emprisonnement.

En attendant il y en a un qui se mouille pour Léonard Peltier, c'est Neil, même si ce n'est pas un vrai tatouage.

Voir sur son compte FB, ou http://neilyoungnews.thrasherswheat.org/2016/12/neil-young-supports-leonard-peltiers.html

Toujours le timing parfait le père Young. 40 ans.

Y'a pas d'heure pour les Héros !

Ouaip, pas mal du tout, après quelques écoutes, même le Texas ranger qui me fait penser à des titres sur Looking Forward, avec ces changements de tonalités.
Y'a de belles mélodies, et des duos avec lui tout seul qu'il utilise rarement dans sa disco.
Reste à lire les paroles de plus près.

Une de mes toutes préférées de cet album