Psychedelic Pill Octobre 2012

Franchement l'écoute de cet album fait un bien fou

gillian a écrit:

Coucou les gens, ben ca fait un bail !

bon c'est peut etre la premiere fois que je suis indubitablement circonspect devant un album du loner. Je peux pas dire que j'aime ou que j'aime pas. Je ne sais pas quoi vraiement en penser. Je l'ecoute a de nombreuses reprises depuis sa sortie, presque plus comme une BO qui m'accompagne, je m'y fait mais je le trouve ni bon ni mauvais. C'est comme si j'aimais le potentiel de l'a'bum mais finalement decu par sa realisation... Bizarre hein

J'ai bien vue vos enthousiasmes et vos critiques, vous reconnaissant bien la dans vos interventions , je ne dirais pas qu'il a perdu la flamme mais c'est plutot comme une nouvelle facon de cooperer entre NY et son Horse, moins de fougue mais plus une volonte de remplir une salle de sons bien a eux mais sans vraiement s'occuper de ce que ca va donner, le fameux "on s'en branle c'est juste du bonus". On doit bien avouer qu'on pensait quand meme assister a un revival et finalement on assite a une fin de banquet.

voila ... "la BO d'un fin de banquet"... ca devait etre bien mais on ne voit que les miettes...

Viva
Gillian

visiblement, vu les goulus qui se le remettent, y'a des piqu'assiettes qui se sont invités

Esther a écrit:

Mr. Soul a écrit:

Qu'est-ce que vous pouvez être blasés, on dirait que c'est une mode.

Pourquoi blasés? On peut trouver un disque raté ou mauvais sans pour autant être blasé. Au contraire, pour moi, musicalement, l'année 2012 a été la plus excitante depuis très longtemps. J'ai adoré des disques comme rarement depuis vraiment très longtemps, et je me suis retrouvé l'âme adolescente face à des disques primaires type Ty Segall ou Thee Of Sees. Simplement, le Neil Young, je le trouve raté. Je persiste à dire que s'il avait tenu ses titres sur 6 ou 7 minutes, on tenait un grand disque de Neil Young. Le meilleur depuis Silver & Gold, certes, mais peut-être meilleur que Ragged Glory, car je trouve les compos meilleures. Seulement 27 minutes pour étirer un solo en roue libre, ça ruine tous les efforts, pour moi. Je n'ai écouté ce titre qu'une fois entièrement, idem avec les morceaux qui poussent au-delà du quart d'heure. Quant au titre éponyme, le fait qu'il soit noyé sous un phasing le rend inaudible, en plus de n'avoir aucun intérêt. La "bonus track" aurait été parfaite à la place. Bref, ce disque a eu les yeux nettement lus gros que le ventre et son côté "bourratif" le rend indigeste à mes oreilles. Rien à voir avec le fait d'être blasé, au contraire. Je pense pouvoir expliquer clairement ce que je reproche à ce disque et pourquoi, à mon sens, il aurait pu être réussi...

+1.
Le premier titre est interminable, et ne donne pas envie de continuer.
Ramada Inn est le titre qui s'en sort le mieux dans ces rallonges aux thèmes assez crus, on aurait pu espérer des thèmes à la guitare comme ce qu'il a pu faire sur Ragged Glory ou des compositions plus fameuses (Like a Hurricane ou Cortez par exemple). Certes, à son âge ... etc. Mais bon, entendre deux accords en 20 minutes avec quelques paroles enregistrées avec mon micro d'ordi (encore et toujours), c'est un peu chiant.
A ce jour, malgré une discographie quasicomplète du Loner, je ne l'ai toujours pas acheté.

Rust a écrit:

Esther a écrit:

Pourquoi blasés? On peut trouver un disque raté ou mauvais sans pour autant être blasé. Au contraire, pour moi, musicalement, l'année 2012 a été la plus excitante depuis très longtemps. J'ai adoré des disques comme rarement depuis vraiment très longtemps, et je me suis retrouvé l'âme adolescente face à des disques primaires type Ty Segall ou Thee Of Sees. Simplement, le Neil Young, je le trouve raté. Je persiste à dire que s'il avait tenu ses titres sur 6 ou 7 minutes, on tenait un grand disque de Neil Young. Le meilleur depuis Silver & Gold, certes, mais peut-être meilleur que Ragged Glory, car je trouve les compos meilleures. Seulement 27 minutes pour étirer un solo en roue libre, ça ruine tous les efforts, pour moi. Je n'ai écouté ce titre qu'une fois entièrement, idem avec les morceaux qui poussent au-delà du quart d'heure. Quant au titre éponyme, le fait qu'il soit noyé sous un phasing le rend inaudible, en plus de n'avoir aucun intérêt. La "bonus track" aurait été parfaite à la place. Bref, ce disque a eu les yeux nettement lus gros que le ventre et son côté "bourratif" le rend indigeste à mes oreilles. Rien à voir avec le fait d'être blasé, au contraire. Je pense pouvoir expliquer clairement ce que je reproche à ce disque et pourquoi, à mon sens, il aurait pu être réussi...

+1.
Le premier titre est interminable, et ne donne pas envie de continuer.
Ramada Inn est le titre qui s'en sort le mieux dans ces rallonges aux thèmes assez crus, on aurait pu espérer des thèmes à la guitare comme ce qu'il a pu faire sur Ragged Glory ou des compositions plus fameuses (Like a Hurricane ou Cortez par exemple). Certes, à son âge ... etc. Mais bon, entendre deux accords en 20 minutes avec quelques paroles enregistrées avec mon micro d'ordi (encore et toujours), c'est un peu chiant.
A ce jour, malgré une discographie quasicomplète du Loner, je ne l'ai toujours pas acheté.

et Americana, tu en penses quoi ?

Rust a écrit:

Esther a écrit:

Pourquoi blasés? On peut trouver un disque raté ou mauvais sans pour autant être blasé. Au contraire, pour moi, musicalement, l'année 2012 a été la plus excitante depuis très longtemps. J'ai adoré des disques comme rarement depuis vraiment très longtemps, et je me suis retrouvé l'âme adolescente face à des disques primaires type Ty Segall ou Thee Of Sees. Simplement, le Neil Young, je le trouve raté. Je persiste à dire que s'il avait tenu ses titres sur 6 ou 7 minutes, on tenait un grand disque de Neil Young. Le meilleur depuis Silver & Gold, certes, mais peut-être meilleur que Ragged Glory, car je trouve les compos meilleures. Seulement 27 minutes pour étirer un solo en roue libre, ça ruine tous les efforts, pour moi. Je n'ai écouté ce titre qu'une fois entièrement, idem avec les morceaux qui poussent au-delà du quart d'heure. Quant au titre éponyme, le fait qu'il soit noyé sous un phasing le rend inaudible, en plus de n'avoir aucun intérêt. La "bonus track" aurait été parfaite à la place. Bref, ce disque a eu les yeux nettement lus gros que le ventre et son côté "bourratif" le rend indigeste à mes oreilles. Rien à voir avec le fait d'être blasé, au contraire. Je pense pouvoir expliquer clairement ce que je reproche à ce disque et pourquoi, à mon sens, il aurait pu être réussi...

+1.
Le premier titre est interminable, et ne donne pas envie de continuer.
Ramada Inn est le titre qui s'en sort le mieux dans ces rallonges aux thèmes assez crus, on aurait pu espérer des thèmes à la guitare comme ce qu'il a pu faire sur Ragged Glory ou des compositions plus fameuses (Like a Hurricane ou Cortez par exemple). Certes, à son âge ... etc. Mais bon, entendre deux accords en 20 minutes avec quelques paroles enregistrées avec mon micro d'ordi (encore et toujours), c'est un peu chiant.
A ce jour, malgré une discographie quasicomplète du Loner, je ne l'ai toujours pas acheté.

je partage les réticences sur "Drifin' Back" mais avec un reproche qui concerne surtout le texte et le chant en fait

en soi, la mélodie est très correcte mais comme je l'expliquais ailleurs, le texte ultra-peu inspiré avec les références à son bouquin et au mp3 est pour moi le vrai point faible du morceau

il rate ce qu'il réussit à contrario dans "Ramada Inn" (de loin le meilleur morceau de l'album) où le texte, sans être non plus ultra-original, est au moins touchant et ça se ressent dans le chant plus habité de Neil

alors que là bof et c'est d'autant plus dommage que j'aime vraiment la mélodie

je pense que le morceau aurait bénéficié d'avoir un texte plus narratif, un truc qui tienne plus en haleine l'auditeur (un peu à la manière de "grandpa's interview" ou "goin' home"), là les 27 minutes elles seraient passées sans problème

sur le reste du disque, je trouve que ça s'améliore au fil des écoutes ("for the love of man" que je trouvais pas top au début alors que finalement il est pas si mal, j'aime beaucoup les arrangements discrets)

Perso, écouté 2 fois et depuis il a retrouvé Americana sous un pied de table, là il est utile

Edit: je viens de comprendre pourquoi Neil a depuis un petit moment opté pour l'emballage carton de ses CD: c'est plus résistant que le plastique sous un meuble

le truc que je me demande niveau packaging, c'est pourquoi les livrets de "Americana" et "Psychedelic pill" sont en format rectangle ? (c'est prévu pour les k7 ou quoi ?)

et puis bon, moi j'ai de bons yeux, j'arrive à lire les paroles dessus, mais je me dis que pour certains ça doit être illisible tellement c'est écrit petit

zwaffle a écrit:

le truc que je me demande niveau packaging, c'est pourquoi les livrets de "Americana" et "Psychedelic pill" sont en format rectangle ? (c'est prévu pour les k7 ou quoi ?)

et puis bon, moi j'ai de bons yeux, j'arrive à lire les paroles dessus, mais je me dis que pour certains ça doit être illisible tellement c'est écrit petit

encore un truc incompréhensible de la part de Neil. (pour info c'est le même livret dans l'édition vinyl )

Crazy Bear a écrit:

Rust a écrit:

+1.
Le premier titre est interminable, et ne donne pas envie de continuer.
Ramada Inn est le titre qui s'en sort le mieux dans ces rallonges aux thèmes assez crus, on aurait pu espérer des thèmes à la guitare comme ce qu'il a pu faire sur Ragged Glory ou des compositions plus fameuses (Like a Hurricane ou Cortez par exemple). Certes, à son âge ... etc. Mais bon, entendre deux accords en 20 minutes avec quelques paroles enregistrées avec mon micro d'ordi (encore et toujours), c'est un peu chiant.
A ce jour, malgré une discographie quasicomplète du Loner, je ne l'ai toujours pas acheté.

et Americana, tu en penses quoi ?

Tu me dirais quoi si je te dis que je ne l'ai jamais écouté?
Ils ont quoi tous à faire des disques de reprises à la con?

zwaffle a écrit:

le truc que je me demande niveau packaging, c'est pourquoi les livrets de "Americana" et "Psychedelic pill" sont en format rectangle ? (c'est prévu pour les k7 ou quoi ?)

et puis bon, moi j'ai de bons yeux, j'arrive à lire les paroles dessus, mais je me dis que pour certains ça doit être illisible tellement c'est écrit petit

je pense que c'est dans son trip "j'écris un livre" suite à Waging Heavy Peace, donc le format rectangle et tout petit pour faire comme un livre.

stringman a écrit:

Perso, écouté 2 fois et depuis il a retrouvé Americana sous un pied de table, là il est utile

Edit: je viens de comprendre pourquoi Neil a depuis un petit moment opté pour l'emballage carton de ses CD: c'est plus résistant que le plastique sous un meuble

Pareil, sauf que depuis un certain temps, y'en a tellement que les meubles sont devenus hors de portée avec NY.

Esther a écrit:

stringman a écrit:

Perso, écouté 2 fois et depuis il a retrouvé Americana sous un pied de table, là il est utile

Edit: je viens de comprendre pourquoi Neil a depuis un petit moment opté pour l'emballage carton de ses CD: c'est plus résistant que le plastique sous un meuble

Pareil, sauf que depuis un certain temps, y'en a tellement que les meubles sont devenus hors de portée avec NY.

'tin, t'es l'Jean-Pierre Bacri du forum toi ?

Faut reconnaître qu'avec Dylan et Neil nos meubles prennent de la hauteur.
C'est plutôt positif comme commentaire.

Je me demande lequel des deux aura le premier un contrat avec le service com d'Ikéa pour faire la musique de leurs campagnes publicitaires voire la sonorisation des hangars à trajets dirigés qui leurs servent de magasins que certains d'entre nous fréquentent avec bonheur.

Mouais.... C'est quand même méchamment bancal. Dylan a au moins le mérite de sortir une perle ou deux par skeuds depuis une dizaine d'années (et pour moi, le dernier en date est impeccable). Ceci dit, des disques qui calent les meubles, j'en ai un paquet, hors NY. Moins depuis que je suis nettement plus sélectif dans mes achats.

J'ai pu écouter l'album le Week-end dernier.

Comment dire..


Lorsque j'étais petit, j'attendais avec impatience mon plat préféré.
Ces lasagnes au gout unique, si parfaites, déliceuses.
Ma mére savait les préparer comme personne.
Elle s'y mettait quand elle le voulait sans prévenir personne.
Ma surprise, la délectation suprème.

Un beau jour elle a du changer quelque ingrédient, dans la préparation de la béchamel, le temps de cuisson, je ne sais pas.
Bien entendu je lui ai demandé, mais non, rien de particulier.
Même recette même temps de cuisson.
Plus le même plaisir.
Pour ne plus être déçu, j'ai arrété d'attendre avec impatience.

Aujourd'hui seul Walk like a Giant me trottine dans la tête, mais je ne l'ai pas réecouté depuis.
Je ne l'ai pas suivi dans les titres longs,
je ne suis pas rentré dans ses solo.
Les morceaux courts manquaient de sel.


QU'est ce qu'il se passe en cuisine?

Pour les lasagnes ta mère avait du prendre que du simple haché de boeuf..Alors qu'il faut 50% de viande a braiser et 50% de poitrine de porc. C'est plus savoureux à cause du gras.

Non, elle mettait de la chair à saucisse avec le haché.

Et la pâte était faite maison?

Ah oui toujours.

Déconne pas avec ça.