Zuma est selon moi le disque qui représente le mieux Neil Young, dans la facette acoustique/électrique de 1975 à la fin 70.
Moins propre que Rust Never Sleeps, et moins foutraque de American stars & Bars (qui sont quand même tout les deux des disques excellent, je crache pas dessus, loin de là).
Zuma, c'est tout Neil en deux faces.
Du titres lent et envoutant (Danger Bird, Cortez the killer), de la douceur à l'état pur (Pardon my heart, through my sails) et du rock pied au planché (Drive back, Stupid girl).
Ce disque sonne vraiment bien, et c'est une harmonie parfaite entre la section rythmique ravageuse qu'est le Horse, et la douceur des harmonies qu'il peut produire avec CS&N.
C'est surement le skeud que je recommanderais pour découvrir Neil de façon plus poussé, juste après Harvest (qui ai une belle porte d'entrée, je pense que nous pouvons tous le dire).
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“A mon avis, c'est ca qui déglingue les gens, de ne pas changer de vie assez souvent.”
― Charles Bukowski