Un peu de lecture

Esther a écrit:

Un très bon souvenir de collège.

Réalisme froid.

Powderbloom a écrit:

Réalisme froid.

Pragmatisme, aussi.

Je l'ai lu il y a vingt ans, mais c'était à l'armée, et j'étais bourré la moitié du temps... Du coup, j'en ai aucun souvenir, ce qui est bien agréable pour une relecture...

Esther a écrit:

Je l'ai lu il y a vingt ans, mais c'était à l'armée, et j'étais bourré la moitié du temps... Du coup, j'en ai aucun souvenir, ce qui est bien agréable pour une relecture...

Mon livre de chevet.

Malgré la polémique suscité par ses approximations et son parti pris idéologique, Lorant Deutsch a le mérite de vulgariser l'histoire de France un peu comme Alain Décaux. Alors avec un minimum d'esprit critique, on fait la part des choses et on se laisse emporter par son lyrisme.

mmmmouais...

Ce que je veux dire, c'est que c'est plus sympa à lire que les livres d'historiens. L'histoire est une discipline passionnante, mais souvent très chiante pour les néophytes.

La vie c'est absurde et c'est ce qui est exposé avec classe dans ces 3 nouvelles.

Le vieux Léon part de rien pour expliquer le mal et la rédemption.
Nouvelle certainement trop moralisatrice pour quelques esprits blasés. Moi j'ai vu une belle fable, une parabole d'une profonde reflexion sur la façon dont tourne le monde.

Un scribe s’emmêle la plume et fait mourir sur un arrêté impérial un lieutenant et en fait naître un autre. S'en suit une formidable farce absurde.

J'arrive pas à comprendre l'unanimité des avis sur ce livre .

C'est pas que j'ai détesté mais franchement c'est creux, mais creux... Mis à part la partie politique et l'agonie du clébard (magnifique, vraiment) je me suis demandé souvent ce que je foutais là entre les questions cons saupoudrées presque un peu partout du genre : "Pourquoi le mot idylle est si important pour Tereza ?", ou encore: "Mais qu'est ce que trahir ?" et les aphorismes digne d'un Paolo Coelho qui aurait bien dormi du style :"Il suffit juste de fermer les yeux pour contempler l'infini". Bon, bref..

Ou bien j'ai nourri trop d'illusions sur un bouquin resté plus de deux ans dans ma pile d'attente.

Powderbloom a écrit:

J'arrive pas à comprendre l'unanimité des avis sur ce livre .

C'est pas que j'ai détesté mais franchement c'est creux, mais creux... Mis à part la partie politique et l'agonie du clébard (magnifique, vraiment) je me suis demandé souvent ce que je foutais là entre les questions cons saupoudrées presque un peu partout du genre : "Pourquoi le mot idylle est si important pour Tereza ?", ou encore: "Mais qu'est ce que trahir ?" et les aphorismes digne d'un Paolo Coelho qui aurait bien dormi du style :"Il suffit juste de fermer les yeux pour contempler l'infini". Bon, bref..

Ou bien j'ai nourri trop d'illusions sur un bouquin resté plus de deux ans dans ma pile d'attente.

Ou bien trop optimiste (enfin je dis ça mais je l'ai lu il y a un bail...). J'avais préféré Risibles Amours.

J'avoue avoir lu tout Kundera avec une passion non dissimulée.

Esther a écrit:

J'avoue avoir lu tout Kundera avec une passion non dissimulée.

Tu me l'avais dit, alors du coup je salivais d'avance.
Mais je peux pas juger l'auteur sur un seul bouquin.

Powderbloom a écrit:

Esther a écrit:

J'avoue avoir lu tout Kundera avec une passion non dissimulée.

Tu me l'avais dit, alors du coup je salivais d'avance.
Mais je peux pas juger l'auteur sur un seul bouquin.

Si t'aimes pas celui-ci, il y a fort à parier que le reste t'emmerde autant.

Ou plutôt "Wake in Fright". Quand j'ai vu la traduction du titre j'ai ralé et j'ai fait mon snob en préférant le lire en VO. (résultat ça m'a pris 3 fois plus de temps).

Sinon c'est l'histoire d'un brave petit prof d'une école minable du trou du cul de l'Australie qui, au lieu d'être en vacances, se retrouve coinçé sans un rond dans un petite ville pleine de gentils et chaleureux habitants qui petit-déjeunent à la bière éventée et se divertissent en massacrant les kangourous...

Vraiment très bonne cette virée en enfer dans le désert australien.

Powderbloom a écrit:

Esther a écrit:

J'avoue avoir lu tout Kundera avec une passion non dissimulée.

Tu me l'avais dit, alors du coup je salivais d'avance.
Mais je peux pas juger l'auteur sur un seul bouquin.

J'en ai lu quelques-uns. J'ai bien aimé "la plaisanterie".

L'histoire du peuple juif à travers le parcours d'Ernie qui revient dans un wagon à bestiaux dans la Pologne que ses ancêtres avaient fui lors des pogroms tsaristes.
S'appuyant sur la légende des justes, ce roman vous serre la gorge tout doucement et progressivement, au fil des pages.

Bam! Dans ma face.
Encore plus fort que son Voyage je trouve.
Les autres paraissent bien fades à côté de cette raclure géniale.

Descente au fond du goulag où il est bien difficile de garder son âme.

Du froid, de la neige et du vent... La Kolyma aurait pu être un endroit paradisiaque à mes yeux!
Faut vraiment que je me mette à lire ces auteurs russes que tu nous commentes. Je suis une vraie pucelle en ce domaine  

Ben moi avec ce bouquin j'en ai fini avec mon "cycle" russe (même s'il m'en reste un sous le coude)... Presque ça me rend tout chose.