The Rolling Stones

wild horses
brown sugar
midnight rambler
stray cat blues
sway

duane1 a écrit:

wild horses
brown sugar
midnight rambler
stray cat blues
sway

Johnny-Magic a écrit:

-Goat's head soup (on enlève Angie et ce disque est fabuleux!!!)

T'as pas encore emballé dessus c'est pour ça

zwaffle a écrit:

davcom a écrit:

Un top 5 chansons ?

Infaisable

un top 20 plutôt ? genre un Best Of

Je suis partant pour un top 40 et je dis Forty Licks

Wild Horses
Bitch
Brown Sugar
Mother's Little Helper
Ruby Tuesday

lalou a écrit:

Johnny-Magic a écrit:

-Goat's head soup (on enlève Angie et ce disque est fabuleux!!!)

T'as pas encore emballé dessus c'est pour ça

Emballer sur les Stones en 2011? Impossible...

wild horses est vraiment leur merveille a faire chialer

davcom a écrit:

zwaffle a écrit:

un top 20 plutôt ? genre un Best Of

Je suis partant pour un top 40 et je dis Forty Licks

ça marche pas, il manque "Rocks Off" sur "Forty Licks"

duane1 a écrit:

wild horses est vraiment leur merveille a faire chialer

à noter une très chouette reprise de "Wild Horses" par les Sundays (la voix de Harriet Wheeler fait des merveilles avec ce morceau)

duane1 a écrit:

wild horses est vraiment leur merveille a faire chialer

C'est bien vrai ça j'en ai fait exploser mes glandes lacrymales...

J-M a écrit:

Emballer sur les Stones en 2011? Impossible...

Baiser sur les stones...?
Y'a pas d'âge

c'est mieux que sur du franck michael

lalou a écrit:

duane1 a écrit:

wild horses est vraiment leur merveille a faire chialer

C'est bien vrai ça j'en ai fait exploser mes glandes lacrymales...

J-M a écrit:

Emballer sur les Stones en 2011? Impossible...

Baiser sur les stones...?
Y'a pas d'âge

D'après le Facebook des Stones:
The Rolling Stones are proud to announce the launch of www.StonesArchive.com where international fans will be able to buy their 1973 lost live album "The Brussels Affair", have access to exclusive sleevenotes, view limited edition photos, films and rare merchandise. Fans will be able to purchase exclusive merchandise, lithographs & deluxe box sets.

En gros les Stones ouvrent leurs archives sur Internet !!!!!!

J'en entend déjà grogner "Ils gagnent pas assez d'argent ou quoi?"

Moi je m'en fous les Stones c'est eux qui m'ont fait aimer le rock et ils continuent et pi fé tout!!!

buy the bootlegs !!!!!
Ah Ah Ah !

cortez a écrit:

buy the bootlegs !!!!!
Ah Ah Ah !

Si tu le veux j'ai un lien

Et c'est donc chez les belges qu'a eu lieu l'enregistrement... Apparemment l'ultime concert d'une tournée européenne euphorique!
Mais écoutons plutôt les protagonistes parler de ce live
"une nouveau chanson pour vous!"
Keith, je t'aime!
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vbnrHE9lP1g#![/youtube]

le prochain show qui sortira des archives des stones



uniquement en téléchargement sur stonesarchives

sweet sadness a écrit:

le prochain show qui sortira des archives des stones



uniquement en téléchargement sur stonesarchives

vous pouvez y aller c'est en ligne http://www.stonesarchivestore.com/Default.aspx

Acheter un live avec Ron Wood ?

Passé à la télé cette nuit :
http://programmes.france2.fr/documentaires/index-fr.php?page=infrarouge&id_rubrique=1447

J'ai raté le début.
Si ça repasse sur Pluzz, j'aimerai l'enregistrer...
Mais je ne sais pas faire. Nyz ?

cortez a écrit:

Passé à la télé cette nuit :
http://programmes.france2.fr/documentaires/index-fr.php?page=infrarouge&id_rubrique=1447

J'ai raté le début.
Si ça repasse sur Pluzz, j'aimerai l'enregistrer...
Mais je ne sais pas faire. Nyz ?

il y a un petit logiciel gratuit qui enregistre tout ça sur toutes les chaines qui proposent des rediff en ligne.très simple:

http://captvty.fr/

uniquement sur windows
pourras tu l'utiliser?

Stade de France-13/06/14

This could be the last time, chantait Mick en 65. Avant hier soir, il ne l'ont pas jouée, mais c'est certainement ce que tous les fans ont pensé en leur for intérieur, quand le stade a ouvert ses portes, ce vendredi 13, à 18h40.

La journée s'annoncait très longue, lorsque je débarquais à Paris hier matin suite à un pur coup de folie: un lillois, "ami d'un ami" revendait suite à un désistement des places pour ce concert qui affichait sold out quelques mois auparavant.
On peut dire ce qu'on veut sur les prix excessifs adoptés sur ces tournées, les coups bas entre eux, et autres histoires de bling bling qui ont été trop souvent associées à la carrière du groupe, les Stones m'ont fait découvrir le rock, et plus particulièrement son énergie brute, énergie qui, comme on le verra sera bien présente ce soir.

Je suis arrivé au Stade vers midi, pour reconnaître les lieux et discuter avec des potes fans dans la file d'attente. L'après midi passée en leur compagnie fut d'autant plus agréable que vers 15h, nous pouvions entendre le soundcheck des Stones depuis l'extérieur; (le sol tremblait sous les coups de gosse caisse), et entendre pour la première fois les riffs hautement incisifs de Richards et Wood, ça fait son petit effet...
On a pu, entre autres, reconnaître Street Fighting Man, malheureusement exclus du set le soir même.

18h45, plus de trois cent personnes s'impatientent devant la porte H de l'arène, rien que ça vau le spectacle. La tension monte jusqu'à ce que les grilles s'ouvrent enfin à des cohortes de fans (certains étaient là à l'aube) qui, sous l'oeil vigilant de la sécurité se pressent en pelouse or ou vip afin d'atteindre le bord de scène et être au plus prêt de l'action...
J'ai une place en tribune, vraiment trèès loin de la scène, donc ne participe pas à ce pugilat bon enfant.

Deux heures après l'ouverture, le stade se remplit encore, et la première partie (minable) m'a motivé à tenter de passer (de manière tout à fait interdite) en pelouse: le son au bout du stade n'était qu'une sorte de bouillie assourdissante...
Profitant de l'inattention d'un des vigiles, je m'incruste dans un groupe de dix personnes afin de passer la barrière montant à la fosse. C'est toujours très loin, certes, mais j'ai désormais une bonne vue d'ensemble sur la scène principale et ce qu'on appelle le "cat walk", l'avancée dans le public.

21h30, ils ont une demi heure de retard, "Bon sang! Qu'est ce qu'ils foutent ?" dit le type à côté de moi, la tension est réelement à son comble, le stade enchaîne les holas et c'est déjà absolument génial de sentir la ferveur des quelques 75000 personnes venues admirer, pour la dernière fois peut-être (comme ils l'ont déjà dit en 71-75-78 etc...) les héros rock n roll... Peu de vrais fans, je pense, autour de moi, aussi me suis-je senti assez seul pendant les premiers morceaux...

Mais, que c'est bon... Après une longue intro: "LAAADIES AND GENTLEMEN... PLEASE WELCOME..." les cris couvrent les trois derniers mots, mais, peu importe... Le coup d'envoi est donné, on voit la légende, on l'entend. Ce sera le flamboyant Jumping Jack Flash qui ouvrira ce set de 2h15, enchaînement furieux et dynamique de tubes. Et quel choc de les voir en vrai... I was born... in a crossfire hurricane... le Jagger est absolument magistral, harangue inlassablement la foule, et si la distance qui me sépare de la scène ne me permet que de les voir taille miniature, l'énergie passe... De plus, les écrans géants disposés de part et d'autre de l'installation permettent une sacrée immersion, et donnent un côté franchement épique au show. Keith Richards se tient, statique, implacable, mais très à l'aise sur la droite du Jeg, il a mis un bandana jamaïcain pour l'occasion. Premiers mots de Mick en français: "Ca va, les filles ? Ca va les mecs ?", puis ça enchaîne sur You Got Me Rocking avec Ronnie impeccable à la slide, et qui sera pour Keith l'occasion de décocher son premier solo de la soirée, simple et efficace, des licks chuck berryiens absolument cultes.
It's Only Rock N'Roll (But I Like It) continue dans le même esprit, la foule, pour l'instant plutôt observatrice acclame néanmoins Keith.
Deuxième intervention de la Mickette: "Ce soir, on va vous zlataner!   ", avant de balancer Tumbling Dice, exemple type du morceau stonien qui claque, qui est joué sans concession. Charlie Watts porte le truc avec un rythme béton, et une fin ad-lib qui fait plaisir à entendre et voir.
"Quelque chose d'un peu plus romantique et calme, maintenant": Wild Horses est pour moi le morceau le moins réussi de la soirée, Keith loupe l'intro de cette magnifique ballade, se rattrape après, mais reste un peu en décalage, on entend pas trop ses choeurs.

Tournée oblige, le titre récent Doom and Gloom est ensuite joué par le groupe, avec une double rythmique telecaster assurée par Keith n' Mick, pendant que Ron soigne énergiquement le tout.
Efficace, mais pas inoubliable, tout comme la "by request song", choisie par les fans sur le net et jouée après.
"On a répété "Allumez le Feu" de Johnny, pour vous!", huée générale, sous le regard plaisantin de Jagger. C'est en fait Bitch, titre de l'immortel Sticky Fingers et face B de Brown Sugar, qui nous est joué. Un peu bancal, dommage.

Out of Control constitue l'un des points d'orgues de la soirée. La basse, très en avant, rend ce titre mid tempo très plaisant en live. Et puis... Jagger sort l'harmonica, et, instant épique: il se tourne vers Keith. Les deux se font face sur l'avancée, et durant quelques secondes, échangent des riffs incendiaires sous les acclamations hystériques des premiers rangs... Les moments de ce type sont devenus très rares, pendant un concert des Stones, et pour un fan, ils constituent une sorte d'apothéose. L'intro d'Honky Tonk Women réveille le public pour un autre grand moment de la soirée. Jagger présente ensuite le groupe: la sublime choriste Lisa Fischer, Bernard Fowler, la section cuivres (dont Bobby Keith au sax alto!!), le très bon claviériste Chuck Leavell, le bassiste Darryl Jones (qui a joué avec Miles Davis, entre autres); puis les Stones eux mêmes. Charlie Watts quitte son set pour venir saluer et est acclamé pendant une bonne minute, tout comme Ron Wood.

"On guitar and now on vocals, Mr Keith Richarrrds!", annonce Mick tout en saluant très sobrement son frère d'armes de 50 ans. Tonnerre d'applaudissements. "Bonsouawre!"; Keith est toujours aussi populaire, sa face de vieux flibustier faisant partie de l'imaginaire collectif. Il chante deux titres, le sublime blues acoustique You Got The Silver, puis Can't Be Seen, un peu plus soul. Très beau, comme moment.

Mais le meilleur reste à venir. Midnight Rambler amène le retour sur scène de Mick Taylor, et c'est l'une des raisons principales de ma venue au concert. Ce guitariste, trop longtemps relégué au second plan, a offert au stones leurs heures de gloire. Quel joie d'entendre ce son, qui a marqué leurs plus belles années, en live, 40 ans après... Ce blues musclé est franchement l'une des plus belles choses que les Stones aient amené au rock... Un morceau de bravoure de 12 minutes, porté par la lead guitar aérienne de Taylor. Il n'hésite pas à se mettre en avant, et la complicité entre les deux Mick est vraiment belle à voir; duels guitare/harmonica et envolées virtuoses du guitariste enflamment le Stade de France. Jagger s'impose en maître, y a qu'à regarder une des vidéos de ce morceau pour comprendre. Il arpente la scène à toute vitesse, capte sans cesse la vénération du public, nous transmet son énergie. Il est parfois même menacant, sur la partie lente du morceau. Nous sommes alors plongés dans la pénombre, et Mick Jagger se transforme en théâtre. Midnight Rambler, c'est une pièce sanglante, imprégnée de l'aura ténébreuse de la fin des sixties. Well you've heard about the Boston... j'en ai des frissons...
Le stade entier retient son souffle, puis c'est l'acclélération démente, Wood et Taylor jouent comme des dieux, le public est subjugué, on n'y pense pas encore, mais les Stones sont déjà vainqueurs par k.o.

Miss You, tubesque à souhaits succède à Rambler. Cet enchaînement est un peu grotesque, mais le titre est très bien joué.
La scène balance alors une lumière bleutée lorsque Keith s'avance, et déroule la magnifique intro hypnotique de Gimme Shelter. L'apogée du concert, pour moi (regardez la vidéo!!). Le son est parfait, la voix perçante de Lisa Fischer fait de ce titre un des plus beaux moments live qu'il m'ait été donné de voir. La suite est très classique, mais magnifiquement bien jouée, les Stones sont rodés. Start Me Up, puis la version (endiablée ?   ) de Sympathy For The Devil font exploser le stade.
De nombreux effets visuels sont utilisés, l'immersion n'en est que plus réussie. Le set principal s'achève sur Brown Sugar.

5 minutes à peine de rappel, et une chorale monte sur scène pour livrer une version incroyable de You Can't Always Get What You Want. Tous ces hymnes des sixties sont bels et bien immortels, Let It Bleed est l'album le plus représenté ce soir. Superbe solo de Ron Wood, puis crescendo, le morceau accélère, la messe est dite. Il manque quelque chose... "Are you ready for a little bit mooore ?".
Keith s'avance, encore une fois, et balance le riff de guerre, celui de Satisfaction... Manoeuvre se fait dessus. Ce sera la conclusion énergique d'un set très réussi. A un moment, je me retourne, la totalité du stade est en train d'applaudir.

Ce fut donc un triomphe pour les Stones, mais qui en doutait ?
Je suis sorti lessivé, mais heureux d'avoir pu voir pour la première fois ces gars. Loin d'être ridicules, les Rolling Stones d'aujourd'hui continuent de donner leur énergie, et d'entretenir à travers des concerts comme celui ci le lien transgénérationnel qui les unit à un public fidèle jusqu'au bout.

Setlist:
Jumping Jack Flash
You Got Me Rocking
It's Only Rock N'Roll
Tumbling Dice
Wild Horses
Doom And Gloom
Bitch (by request)
Out Of Control
Honky Tonk Women
You Got The Silver (KR)
Can't Be Seen (KR)
Midnight Rambler
Miss You
Gimme Shelter
Start Me Up
Sympathy For The Devil
Brown Sugar

Encore:
You Can't Always Get What You Want (with choir)
(I Can't Get No) Satisfaction

Ça c'est de la review!

Merci!   Y avait de quoi dire, aussi!

Pour le "duel" Mick/Keith, on le voit assez bien à 5:28 sur cette vidéo:

Veinard!